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« Tel père, tel fils », une recette payante dans le sport ?

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Le 30 novembre 2016, le Real Madrid a reçu et battu Cultural Leonesa, qui évolue en troisième division, sur le score de 6-1 lors du match retour de la Coupe du Roi. Une rencontre sans enjeux, qui a été l’occasion de voir jouer Enzo Zidane, fils de Zinedine Zidane, qui a marqué un but. Une première réussie pour le jeune Franco-Espagnol. Toutefois, les destins père-fils ne sont pas toujours couronnés de succès.

Un fils peut-il avoir la même carrière que le père ? La question se pose quand de nouveaux cas apparaissent. Dans le football, ce mercredi 30 novembre, Enzo Zidane a fait ses débuts professionnels sous les couleurs du Real Madrid. Un club prestigieux où son père a joué, mais surtout dont Zinedine Zidane est désormais l’entraîneur.

Enzo sur les traces de Zinedine

Des familles de footballeurs à succès il n’en manque pas. Du côté des Zidane, les quatre enfants de Zinedine, l’entraîneur du Real Madrid, sont dans les différents effectifs du club madrilène. Enzo, à 21 ans, est celui qui est le plus proche d’une carrière professionnelle. Remarquable avec la réserve du Real, comptant 15 matches et trois buts à son actif, il a fait ses premiers pas en Coupe du Roi face à Cultural Leonesa et il a déjà marqué. Des débuts fracassants. Toutefois la dynastie Zidane compte encore sur Luca, gardien âgé de 18 ans, qui a déjà remporté le Championnat d’Europe des moins de 17 ans en 2015 avec la France, sur Theo, attaquant âgé de 14 ans, et sur Élyaz, milieu âgé de 11 ans.

Dans le monde du football, des succès il y en a eu. Le cas des Maldini, Cesare et Paolo est assez édifiant. Les deux ont remporté la Ligue des champions avec le Milan AC et étaient capitaines lors de la finale gagnée. Ils ont également remporté le championnat italien : sept pour Paolo, quatre pour Cesare. Des similitudes qui les ont même amenés à se côtoyer. Cesare a été l’entraîneur de Paolo au Milan AC en 2001, et auparavant en sélection nationale entre 1996 et 1998. Toutefois, la dernière génération a plus de mal. Christian, défenseur âgé de 20 ans a pris la direction de Reggiana, tandis que Daniel, attaquant âgé de 15 ans, continue à faire ses classes au sein des jeunes du Milan AC.

Mais tout n’est pas toujours rose, d’autres vivent des histoires plus compliquées. Diego Armando Sinagra Maradona Jr., le fils illégitime de Diego Maradona, a commencé là où son père a eu du succès, à Naples. Rapidement, il quitte le club et se retrouve à écumer les équipes des championnats inférieurs en Italie. Il trouvera finalement sa voie dans le beach-soccer, le football de plage, où il a participé aux qualifications pour la Coupe du monde 2013 avec la Squadra Azzurra, marquant deux buts. Aujourd’hui, il défend les couleurs du club de Catania dans le championnat italien de beach-soccer.

Nico Rosberg, un sacre en Formule 1

Les histoires père-fils ne sont pas des cas spécifiques au football. Récemment, en Formule 1, l’Allemand Nico Rosberg a été sacré pour la première fois de sa carrière champion du monde, ce qu’avait réussi son père Keke Rosberg en 1982. Dans cette discipline, il y avait déjà eu un précédent, le Britannique Damon Hill (1996) a succédé à son père Graham Hill (1962 et 1968).

Mais plus impressionnant en handball : la sélection espagnole est sacrée championne du monde en 2013, sous les commandes de Valero Rivera López, et avec dans l’effectif un ailier gauche du nom de Valero Rivera Folch. L’entraîneur aujourd’hui âgé de 63 ans, a pu remporter ce titre mondial avec son fils, âgé de 31 ans, deuxième meilleur buteur avec 6 buts de la finale, gagnée face au Danemark (35-19).

Des exemples de champions du monde il y en a d’autres, comme Kenny Roberts et Kenny Roberts Jr en moto, Adrie et Mathieu Van der Poel en cyclisme, Pascal et Kentin Mahé en handball, ou encore Julio César Chávez et Julio César Jr. en boxe. Les plus incroyables : ceux qui ont réussi le triplé. Trois générations avec la médaille d’or au cou, une chose rare. La famille Montano en escrime l’a fait. Le grand-père Aldo Montano (1938 et 1947), le père Mario Aldo Montano (1973 et 1974), et le fils Aldo Montano (2011), ont été tous couronnés dans la catégorie de sabre. D’ailleurs Aldo Montano va devenir père en février d’une petite « Olimpia », référence aux Jeux olympiques où lui et son père ont aussi remporté le titre.

Source:RFI

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