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Gambie : Muhammadu Buhari et John Dramani Mahama désignés médiateurs de la crise

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Les dirigeants ouest-africains, réunis samedi à Abuja, ont désigné comme médiateurs de la crise post-électorale gambienne le président nigérian et son homologue ghanéen sortant.

L’impasse politique en Gambie, après la volte-face de Yahya Jammeeh qui a décidé de contester les résultats de l’élection présidentielle du 1er décembre donnant vainqueur son rival Adama Barrow avec 19 000 voix d’avance, a largement dominé le sommet annuel de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à Abuja, samedi 17 décembre.

Yahya Jammeh doit « accepter le résultat »

Dans le communiqué final, la Cedeao a appelé « le président Yahya Jammeh à accepter le résultat du scrutin et à s’abstenir de toute action susceptible de mettre en danger la transition et un transfert pacifique du pouvoir au président élu ».

L’organisation régionale a promis de « prendre tous les moyens nécessaires pour faire appliquer le résultat du 1er décembre », ajoute le texte, sans toutefois préciser les mesures concrètes. Pour y parvenir, les dirigeants ouest-africains ont désigné le président nigérian Muhammadu Buhari et son homologue ghanéen sortant John Dramani Mahama médiateurs de la crise.

Un « renégat », selon l’opposition

Le président sortant Yahya Jammeh, dont le quatrième mandat de cinq ans prendra fin le 19 janvier prochain, selon la Constitution, n’avait pas fait le déplacement. S’il refuse de céder le pouvoir à cette date, « il perdra sa légitimité constitutionnelle et tout président qui perd sa légitimité constitutionnelle devient un renégat », a déclaré dimanche 18 décembre Halifa Sallah, porte-parole de la coalition d’opposition qui a porté au pouvoir Adama Barrow.

La semaine dernière, la délégation de la Cedeao conduite par la présidente libérienne Ellen Johnson Sirlea, avait buté sur la volonté de Yahya Jammeh, qui le jour-même de la visite des chefs d’État ouest-africains avait déposé un recours devant la Cour suprême pour contester les résultats tandis que des éléments de l’armée bloquaient l’accès aux locaux de la Commission électorale.

 

Source: Jeune Afrique

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