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CAN 2017/ Algérie-Tunisie : Duel maghrébin au soleil

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Algérie-Tunisie, deux pays qui se connaissent bien. Qui se sont maintes fois retrouvés en compétition. Cette fois, c’est en terre équatoriale que Algériens et Tunisiens vont s’affronter. L’Algérie a souffert devant une équipe créative, instinctive et joueuse du Zimbabwe lors de son premier match de poule.

Heureusement, elle avait dans ses rangs, le meilleur joueur africain de l’année : Ryad Mahrez. Deux coups de génie, deux buts. Finalement, Mahrez aura permis aux Fennecs de couper la boire en deux avec les Guerriers du Zimbabwe.

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Elle aura montré des failles dans son dispositif : elle est composée de joueurs de talent, pris individuellement mais le groupe manque de cohésion et d’assise collective. Les observateurs ont noté la propension de Ryad Mahrez à jouer individuel plutôt que collectif. A marcher sur l’aire de jeu et participer moins au jeu défensif. Elle aura aussi montré qu’elle du ressort, du répondant. Elle a souffert mais elle a remonté la pente et le score.

Les Fennecs ont travaillé ses points faibles après la surprise zimbabwéenne. Le lundi 17 janvier 17, lors de la phase de décrassage sur le stade mitoyen à leur hôtel,   Helicona de Moanda, l’on a ainsi aperçu, tout le groupe  à l’exception de Hilal Soudan et Islam Slimani qui étaient aux soins. Le sélectionneur national Georges Leekens sait désormais que la qualification au second tour passe par la Tunisie. Les errances défensives exploitées par la vivacité ne pardonneront face à une équipe des Aigles du Carthage qui a manqué d’efficacité face au Sénégal.

Les joueurs de Henri Kasperczack peuvent être légitimement frustrés de la défaite face aux Lions de la Téranga. Ils auront absolument tout donné et tout construit. Mais défense en béton du Sénégal et manque d’efficacité. Whabi Kaziri et ses partenaires n’ont plus d’autres choix : transformer les
nombreuses occasions qu’ils se créent. Se montrer concentrer dans le geste final.

Mon avis : Un match choc, un match-piège aussi mais ouvert. Les deux équipes sont capables de l’exploit. Individuel ou collectif. La plus performante devant les buts sortira du duel avec les trois points. A ce niveau, l’Algérie et notamment Ryad Mahrez a montré sa qualité de frappe.
Pas besoin de beaucoup de ballons mais il fait l’essentiel avec le peu qui passe par son pied gauche. La Tunisie quant à elle, est offensive mais naïve dans son approche des 18 m adverses. Avantage donc, Algérie.

Sénégal-Zimbabwe : Expatriés contre les locaux

Quelle match des Lions de la Téranga contre les Aigles de Carthage : comme un boxeur, elle encaisse sans rompre et donne le coup fatal. La vitesse de Sadio Mané, buteur et passeur face à la Tunisie est un atout.

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L’équipe joue compacte et par conséquent difficile à démonter. Que vaudra ce béton face au football vif et généreux des Guerriers du Zimbabwe ? Ils vont si vite, ils exploitent si bien les espaces que le Sénégal pourrait être contraint à courir derrière un ballon introuvable. Et se retrouver très souvent en position d’annihiler les offensives adverses. Les Lions ont su garder intacte leur cage face à la Tunisie, malgré la pression. Baraka, coup de pouce de la providence certainement. Mais ils ne sont pas seuls enfants de Dieu. Le milieu Sénégal, en plus de récupérer les balles dans les pieds de l’adversaire, devrait être capable d’accélérer le jeu.

Les Observateurs sont curieux de revoir cette équipe du Zimbabwe. Elle est la plus africaine du tournoi. Elle garde encore la naïveté et le réflexe du jeu à l’africaine. Sans calcul et généreux. Cette projection en avant qui déroute les couloirs de l’adversaire. Maintenant, elle aura-t-elle les
ressources physiques pour tenir le rythme sur deux rencontres de haut niveau ? L’entraîneur des Guerriers le dit à qui veut l’entendre : *« Nous sommes venus pour gagner. Nous avons connu des difficultés lors de notre préparation. Mais tout cela est désormais réglé.* »

Quel plaisir et quelle curiosité de revoir le trio  Bhilliat – Katsande et Musonda.

L’avis de l’expert:  »Le Sénégal a déjà battu le Zimbabwe au premier tour de la CAN. C’était en 2006. (2-0). L’histoire se répètera-t-elle ? Les Lions de la Téranga sont en position favorable. Ils partent avec un point au moral qui est forcément un avantage. Cependant, l’enthousiasme, la vivacité des
Guerriers est à prendre en compte ».

 

Source: Afrikmag

 

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