Tout commence à partir du meeting politique le samedi dernier. L’honorable Amadou Thiam est présent avec tous ses anciens compagnons de la CMP. Sauf que là, il n’est pas question de tendances, mais plutôt de ce qui les unit : le Mali. Il lance à l’attention des autorités, l’ouverture d’une enquête afin de tirer au clair ce qui s’est passé à Gao, pour éviter une répétition du drame. L’ancien numéro 3 de l’Assemblée nationale a appelé à l’accélération du désarmement car le DDR aura pris énormément de temps sans être opérationnel.
Le dimanche 22 janvier, Amadou Thiam est à la tribune du congrès de l’UM/RDA au stade du 28 Mars. Cette fois, ce sont les valeurs qui ont bercé le Mali des indépendances qui étaient au cœur des propos du parlementaire. Insistant sur la promotion desdites valeurs, Amadou Thiam aura appelé la famille politique à s’inspirer des aspirations à travers lesquelles, le Mali est entré dans le concert des nations le 22 Septembre 1960. Il s’agit de l’idéologie du père de l’indépendance, Modibo Keita, à travers lequel tout un chacun se retrouve.
Une sortie qui sera appréciée par le désormais Président d’honneur de l’UM/RDA en la personne de Bocar Moussa Diarra. Ce dernier a incité les jeunes leaders à créer des partis politiques, afin d’aller dans le sens du plus jeune député de la législature en cours.
L’actualité étant la tenue de la 12ème Session de l’UPCI (Union parlementaire de la conférence islamique) au Mali du lundi 23 au samedi 28 janvier 2017, le député également président de l’ADP Maliba a présidé la 7ème session du comité pour la Palestine.
Au vu de cet agenda chargé, on peut bien dire que le jeune élu fait sa route après 3 années remplies à la 2ème vice-présidence du Parlement. Un cinglant revers pour ses détracteurs, qui pensaient qu’il n’aurait pas survécu « politiquement » sans occuper un poste de responsabilité.
Idrissa Keita
Source: Le Point
