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Rencontre du G5 des chefs d’Etats : Les ministres des Affaires des différents pays concernés optent pour un plaidoyer à l’endroit des pays donateurs

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La situation des revendications du front sociale au Burkina, le dossier des anciens dignitaires du régime Blaise Compaoré, le dossier de notre confrère Norbert Zongo, la question du retrait des soldats burkinabé de la MINUSMA, le rôle des ministres des Affaires étrangères lors de cette rencontre u G5, ont été entre développés par le  ministre des Affaires étrangères Burkinabé Alpha Barry lors d’une une conférence de presse qu’il a animé le samedi 5 février 2017 à la Maison de la Presse.

Journaliste de formation, Alpha Barry a vivement lutté au Burkina, lutte qui a fait tomber le régime Compaoré. Dans le cadre de la rencontre du G5 Sahel, M Barry a rencontré la presse malienne pour parler du rôle des ministres des Affaires étrangères dans cette organisation, du retrait du contingent Burkina de la MINUSMA dont était question, de  l’évolution de la situation politique dans son pays.  Il a indiqué que l’action des ministres des Affaires étrangères des différents pays du G5 Sahel, concernant la sécurité, est de faire un plaidoyer à l’endroit des pays donateurs, les mobiliser pour la cause. Il a rappelé la mise en place d’une force commune par les différents pays lors de la rencontre tenue à Niamey et dira que les ministres des Affaires étrangères ont un grand rôle à jouer. Concernant des replis du contingent Burkinabé, il dira qu’il ne s’agit pas de quitter le Mali. Selon lui, le Burkina à deux bataillons (1600 hommes, 140 gendarmes 20 policiers au Mali).

Il a indiqué que compte tenue de la situation qui prévaut entre la frontière Mali- Burkina, l’armée a souhaité rapatrier le bataillon Burkinabé qui se trouve au Darfour et a voulu que le bataillon de Diabali au Mali soit à Douentza pour surveiller nos frontières où les djihadistes évoluent. Selon lui, c’est là que le Burkina a soumis ce dossier à la MINUSMA pour que le bataillon soit actif sur le terrain au bénéfice des deux populations. Concernant le front social dans son pays, il dira que le cas du Burkina est comparable à celui du Mali en 1992. Pour lui, le  pouvoir devient quelque chose à partager avec tout le monde. Il a indiqué que dans son pays toutes les corporations sont présentent (le syndicat, la société civile, les élèves et les étudiants, les réseaux sociaux etc.). Il a indiqué  qu’un Etat de droit se crée actuellement au Burkina, des discutions sont en train de se mener  entre le premier ministre et le syndicat. Il dira qu’au Burkina, le gouvernement a proposé une négociation globale. Selon lui, les dossiers Sankara et celui du coup d’Etat pendant le régime Compaoré et autres se dérouleront au premier trimestre de l’année 2017. Pour lui, la réconciliation au Burkina dépendra de ces dossiers auxquels le peuple tient beaucoup.

Fakara Faïnké

Source: Le Républicain

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