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Terrorisme au Burkina : La promesse du ministre de la défense

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En attendant de boucler les contours de financement de la loi de programmation militaire 2017-2021, le personnel du ministère de la défense réfléchit sur la mise en œuvre du Plan stratégique pour la réforme des forces armées nationales (PSR 2017-2021). Pendant 48 heures à partir du jeudi 16 février 2017, ils  sont réunis en présence du Chef suprême des armées pour « poser les bases de réussite de la transformation nécessaire pour construire une armée moderne et professionnelle ». 

« Dans un contexte changeant où les nouvelles menaces sont omniprésentes, il est indéniable que nous devons continuellement adapter notre outil de défense afin de faire face aux nombreux défis parmi lesquels le terrorisme constitue une très grande préoccupation », a admis Roch Kaboré, ministre de la défense. Si le mot terrorisme revient à plusieurs reprises dans les discours, c’est parce que, rappelle le chef suprême des armées, le pays en est victime depuis le début de l’année 2014.

Face à la hiérarchie militaire, le ministre, par ailleurs Président du Faso, a d’abord condamné les « actes lâches et ignobles » dont ont été victimes des hommes déployés sur le terrain avant de promettre de « renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité pour combattre efficacement ce fléau ».

Face à la complexité du phénomène qualifié de guerre asymétrique, qu’« aucun pays au monde ne peut vaincre à lui seul », le Burkina s’est engagé à mutualiser ses forces avec celles de ses voisins maliens et nigériens puis ensuite avec d’autres pays de la région dans le cadre du G5 Sahel. En témoignent les rencontres des chefs d’Etat du Liptako-Gourma à Niamey et du G5 Sahel  à Bamako. C’est seulement ainsi, espère le ministre de la défense que la lutte contre le fléau pourra être menée avec efficacité et succès.

« C’est devenu une nécessité absolue pour être à la hauteur des défis sécuritaires actuels et à venir », relevait déjà Roch Kaboré le 1 er novembre 2016. Et comme il l’a annoncé lors du 56ème anniversaire des FAN, le Président est revenu sur les contours de financements de la loi de programmation militaire. Un avant-projet de loi de programmation militaire sera bientôt introduit à l’Assemblée nationale pour dit-il, solliciter les crédits budgétaires nécessaires à la conduite des activités.

« La sécurité et la paix sont des préalables incontournables pour le développement », a souligné le Chef de l’Etat. Et si le ministère de la défense dont il a la charge traite aujourd’hui de plan stratégique c’est parce que dit-il, « la sécurité est un tout » mais aussi parce qu’il y a des « contraintes » et des « dysfonctionnements » à faire disparaître.

Le chef de l’Etat, chef suprême des armées et ministre de la défense a déclaré mesurer « plus que quiconque » la difficile mission qui incombe aux Forces armées nationales dans le contexte actuel pour la défense  de la patrie et la consolidation de la souveraineté nationale.

Il a dit voir dans le présent CASEM l’opportunité de poser les bases de réussite de la transformation nécessaire pour construire une armée moderne et professionnelle au service de la nation. S’adressant aux conseillers techniques, aux chefs d’Etat-majors d’armées, aux officiers généraux, le ministre de la défense a déclaré : « je vous sais capables de relever ce défi ». Ils ont deux jours pour y parvenir face à l’urgence de la situation.

Oui KOETA                                   

Burkina24

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