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Démocratie au Mali : Qui a intérêt à malmener cette démocratie ?

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Nous avons encore en mémoire, le bain de sang qui a abouti  l’avènement de la démocratie au Mali un  26 Mars 1991. Une démocratie chèrement acquise au prix du sang. Les maliens ont osé braver  la dictature du GMT pour la liberté et la justice afin de refondre  la République, notre volonté commune. Un des acquis   de cette démocratie est la liberté de parler, d’écrire où  d’exprimer son sentiment sans être inquiété.

Le Président de la République El-Hadji Ibrahim Boubacar Keita, est à la tête du Mali grâce à la démocratie. Il fut un des artisans de  la démocratie dans  notre pays. Avec le multipartisme intégral  le Mali a connu  une avancée notoire dans plusieurs secteurs. Le Mali compte plus de 400 Radios et plus de 5 chaînes de télévisions, et des parterres de journaux nationaux et privés qui informent les Maliens en temps réel.

Ras BATH est un activiste très engagé pour la défense de la République. Il  est le porte-parole du Collectif pour la Défense de la République (CDR). Un collectif qui se veut le garant  de la République et de  la démocratie. Reconnu pour son franc-parler, le guide spirituel de la génération de  Rasta ne mâche pas ses mots contre les dérives et les déboires du régime d’IBK avec  son lot parfois de détournement à la pelle. Ses analyses sur la vie de la nation reflètent la pensée de beaucoup des Maliens épris de liberté et de justice. Il se pose en défenseur des sans voix. En tout cas c’est ce que les Maliens pensent de lui. Il fait part, à chaque fois que cela est nécessaire, de ses  sentiments en ce qui concerne la gestion des affaires publiques à travers les medias. Ses prises de position, ses dénonciations ont fini par faire de lui la bête des noires des autorités. Il a été interdit d’antenne lorsqu’il a voulu dénoncer les pratiques peu orthodoxes dans l’armée.  Il a passé un bon bout de temps isolé. Pour pouvoir continuer sa lutte il a changé de mode opératoire. Il organise des meetings dans les quartiers.  C’est au cours d’un de ses meetings à Kalabancoura que sa sonorisation a été saccagée par des badauds venus à moto armés de machettes et de haches.  Histoire de dire que dans ce pays il faut avoir sa langue dans sa poche.

 

Seydou Diarra

 

Source: Le Carréfour

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