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Edito :Le Président de HCIM avertit le Gouvernement !

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Le samedi 25 février 2017, face à la léthargie et à l’autisme  du Président I.B.K et de son Gouvernement par rapport à la situation de putréfaction avancée du pays, Mahmoud DICKO, président du HCIM qui n’use pas de la langue de bois  est enfin sorti de sa réserve  pour évoquer les sujets brûlants de l’heure. Le Haut Conseil Islamique qu’il dirige   est avec  les partis politiques  de l’opposition les seules forces vives de la nation à faire un diagnostic  sans complaisance de  la situation sécuritaire et la mal gouvernance, accentuée ces derniers temps par des affrontements à connotation religieuse. Il se plaint, du fait que certaines communautés s’entretuent sur la base de simple soupçon  et cela au nez et à la barbe  des autorités. Il campe bien le décor  lorsqu’il qualifie le Mali, de pays méconnaissable en raison de  ce qui se passe actuellement dans le centre à savoir les régions de Ségou et de Mopti.

Il  place ainsi  de facto   le Président I.B.K et son gouvernement  devant  ses  responsabilités. Le peuple leur a fait confiance avec un score  qui avoisine les  78%. Il prévient que si  les difficultés du moment n’ont pas une réponse  urgente, le peuple souverain du Mali sortira un jour pour apporter  le véritable changement auquel, il aspire. Le mot est donc lâché ouvertement. I.B.K et son gouvernement ne prennent pas leur responsabilité pour  la sécurisation du pays. Mahmoud DICKO était bien attendu sur ce sujet d’actualité lorsqu’il fustige avec véhémence l’absence totale des symboles de l’Etat sur le territoire et plus particulièrement dans  les localités du centre du pays. Concernant l’emploi, le Président du HCIM a dit sans détour que le chômage a atteint des niveaux records   avec l’arrivée du régime I.B.K. Pour l’imam avoir un emploi  s’insérer dans la vie professionnelle, relève de la croix et de la bannière. Le clou du meeting a été enfoncé, lorsqu’il a dit qu’on croyait en I.B.K quand il accédait au pouvoir. Mais  notre déception a été  très grande. En disant Cela, l’Imama Dicko voulait tout simplement étaler au grand jour la grande déception des musulmans  qui ont cru en lui

Les discours du Président du HCIM nous le fait penser certainement. Il a pris l’engagement de ne plus rester dans la position d’observateur, face à une société malienne qui peine à retrouver ses repaires d’antan.

Peut-on croire que c’est maintenant que le Président Mahmoud DICKO a su que l’élection d’I.B.K a été un auto goal ou le « yabé national » ? Avec  cette volteface  le changement en faveur de l’alternance est-il en cours pour 2018 ?

Concernant l’interdiction de l’excision, le Président Mahmoud a dit que « ceux qui veulent piétiner nos valeurs religieuses nous trouveront sur leur chemin ».  Cela veut-il dire qu’il y a un autre bras de fer en vue entre le pouvoir et les religieux (musulmans), à l’image de celui du Code de la Famille en 2009 ? Cette pratique qui rentre dans la catégorie des violences faites aux femmes est-elle réellement musulmane ? La question mérite d’être posée ? afin que les connaisseurs du coran nous éclairent sur le sujet. L’Etat faible  sous  la pression des musulmans va-t-il encore renoncé à ce droit des femmes ?

Cette thèse est contraire au contenu du communiqué du Ministre de la Justice, qui ne parle que de violences faites aux femmes le président du HCIM a-t-il anticipé les choses afin de sonner la mobilisation ?

La Rédaction

 

Source: le carréfour

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