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GESTION DES CAISSES DE L’ETAT IBK: regrette-t-il son passé ?

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La situation chaotique dans laquelle se plonge l’économie malienne inquiète le président IBK au point d’avouer son regret pour le passé économique du Mali. Passé dont il a été comptable.
L’élimination de la corruption au Mali semble désormais relever de la responsabilisation de la femme. Ce, le président IBK semble en faire sa nouvelle doctrine, quand le 8 mars 2017 lors de la célébration de la journée internationale de la femme sous le thème: «Autonomisation économique des femmes dans un monde de travail en pleine évolution», il a regretté le passé de son pays, quand à la gestion des affaires financières.
En effet, lors de la célébration de cette journée, le président IBK a été honoré par une attestation de reconnaissance de la part des femmes qui disent saluer son engagement constant pour la cause de la femme malienne. Dans son euphorie face aux femmes, le président a fait sans complaisance l’apologie de la femme malienne en ce concerne la gestion des affaires économiques.
« Je suis sûr que si on avait confié la gestion de nos caisses à vocation d’économie solidaire, les dégâts que nous avons enregistrés, auraient été moindres, j’en suis convaincu, toutes les caisses qui ont plongé, si elles avaient été gérées par les femmes, elles n’eussent pas eu les chocs qu’elles ont eus », dira IBK.
Tout comme une sortie de léthargie, le locataire de Koulouba a ignoré que les postes de premier ministre et du président de l’Assemblée Nationale qu’il avait occupés lui auraient servi à remédier à ces irrégularités, à la discrimination faite aux femmes. Par conséquent éviter de plonger l’économie malienne dans le marasme.
Ses interpellations relatives aux retards constatés dans les revenus des salaires des femmes et le vote de la loi 2015-052 du 18 décembre et à la vigilance des uns et des autres dans leur mise en œuvre pour améliorer les conditions de vie de nos mamans, ne sont que des coups bluffs. Il suffit de faire une rétrospection sur ses trois ans de gestion du pouvoir pour se rendre à l’évidence que ce qu’il a prêché n’est que flatteur. La persistance de la mal gouvernance, les détournements de biens publics sont caractéristiques de son pouvoir qui dirige le pays vers l’abîme.
D.C .AKPITISON
Source: Le Soft

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