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Le souhait d’ATT

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ATT L'ancien président du mali

ATT avait toujours dit et redit la nécessité d’instaurer une coopération sous-régionale, voire internationale pour contrer la menace terroriste dans le Nord du Mali et au Sahel. Dans un entretien accordé au journal français Libération, au mois d’octobre 2010, le président ATT déclarait ceci : «Les forces terroristes actuelles ne sont pas au-dessus de nos capacités. Il faut un plan sous-régional… Je le répète, mon pays est otage et victime. Ces gens ne sont pas Maliens, ils sont venus du Maghreb avec des idées que nous ne connaissons pas… Le problème, c’est le déficit de coopération régionale. Chacun se plaint du voisin, et les actions isolées sont vouées à rester ponctuelles… J’ai appelé en septembre 2006 à une conférence sahélo-saharienne pour la paix et le développement en présence des Chefs d’Etat. Personne ne m’a écouté depuis quatre ans. Quatre années perdues…». On se rappelle aussi que le président Touré n’a jamais souhaité la présence militaire française au Mali, car il avait foi en la capacité de l’armée malienne à lutter contre les groupes extrémistes. Le rôle de la France doit rester dans l’accompagnement.

Journée pluvieuse

On dit qu’il est difficile d’échapper à une pluie matinale. Tel a été le cas pour les participants au sommet extraordinaire du G5 Sahel, le dimanche 2 juillet 2017. Rares étaient les invités et autres personnalités et même chefs d’Etat qui ont pu échapper à la pluie. La cérémonie se tenait au Palais de Koulouba, plus précisément dans la salle des banquets, pour des raisons de sécurité. Selon un responsable de la sécurité, les organisateurs avaient tablé sur un plan A et un autre B et c’est le plan B qui a marché parce que la pluie s’est invitée à la cérémonie. Ce qui poussa certaines personnalités à dire, sans réfléchir, que c’est un bon signe pour le sommet. On se demande comment en saison des pluies, ces personnalités peuvent dire des inepties du genre.

Tous ont passé une nuit à Bamako

Avec la situation sécuritaire dans notre pays, certains pensaient que les chefs d’Etat n’allaient pas venir passer la nuit à Bamako. Ils ont tous passé une nuit à Bamako. Le président Macron était à l’ambassade de France au Mali ; Idriss Deby Itno et Mahamadou Issoufi dans la villa des hôtes à Koulouba. Alors que Roch Christian et Mohamed Ould Abdel Aziz étaient au Sofitel hôtel de l’Amitié. Chacun d’entre eux était dans un véhicule blindé pendant tout leur séjour. Si Macron est à sa première visite au Mali, les quatre autres chefs d’Etat sont des habitués de la capitale malienne. Ils viennent régulièrement à Bamako soit dans le cadre du G5 ou de la mise en œuvre de l’accord d’Alger…

Aucun soutien

Contrairement à ce que certains veulent faire croire sur la question de révision constitutionnelle, Macron n’a jamais dit qu’il soutenait IBK. Il estime que c’est une question de souveraineté malienne. Il faut que cela soit clair pour tout le monde. Le président Macron n’a pas dit qu’il soutenait le projet d’IBK contre la volonté du peuple malien. Il a juste dit que “c’est une question de souveraineté nationale”. Dans le cas d’espèce, la France étant une vieille démocratie, un Etat de droit ne saurait défendre IBK contre la volonté du peuple malien. Donc, détrompez-vous, ceux-là qui crient déjà victoire. La France sera toujours du côté du peuple et non d’un individu. Mieux, Emmanuel Macron veut évaluer IBK en fin juillet et août dans le cadre de la mise en place rapide de la force conjointe du G5 Sahel, afin qu’elle soit opérationnelle le plus rapidement que possible. Il attend qu’IBK rende concrètes les annonces faites par le G5 Sahel, car il est le président en exercice de cette organisation.

Le dialogue nous rapprochera toujours ! 

Pour ce faire, il faut taire les petits orgueils. IBK doit se mettre au-dessus et ouvrir une relecture par la mise en place d’une commission composée de toutes les forces vives de la nation et de toutes les régions du pays. Une constitution doit rassembler tout le Mali et doit être acceptée et conçue par tout le monde. Il nous faut nous souder pour sortir de l’impasse ! Il faut enterrer toutes les haches de guerre. Arrêtons les insultes, les dénigrements contraires à notre culture. C’est dans le respect, l’unité et la concorde que notre pays s’est réalisé ! La révision constitutionnelle est une nécessité qui s’impose après 25 ans de démocratie, de rébellion, de terrorisme et d’insécurité ! Il nous faut avancer dans la paix des braves en fédérant les énergies et les intelligences ! Il ne faut rien forcer car personne ne doit prendre la responsabilité d’en ajouter aux malheurs de la nation ! Opposition et majorité, partisans du référendum ou non, tout le monde est malien !

Des brouilles

En réunion au siège du parti à Bamako-Coura, la semaine passée, le Comité exécutif de l’Adema-PASJ a pris acte de la sage décision du président de la République de reporter le référendum sur la révision de la constitution du 25 février 1992, prévu pour le 09 juillet 2017. Aussi, a-t-il décidé de soutenir la loi de révision constitutionnelle votée par l’Assemblée nationale en sa plénière du 02 juin 2017. Toutefois, il se fera le devoir d’apporter ses propositions d’amélioration au texte en vue d’une seconde lecture par l’Assemblée nationale. Les membres du Comité exécutif invitent le gouvernement à réunir les conditions optimales pour que le vote du référendum se tienne sur l’ensemble du territoire national. Cette réunion fait suite à la mise en place du SOS Adema, qui soutient le NON contre la volonté du CE. Mieux, plusieurs jeunes abeilles ont participé à plusieurs manifestations contre la révision constitutionnelle.

Des manipulateurs nés

Manipuler la jeunesse malienne en faveur du oui au profit de la révision constitutionnelle, tel est le rôle de ces politiques : “Amady Sangaré dit Zé et Aboubacar Camara dit Apo”! Ces deux loups de la politique se servent du jeune Moussa Keita alias Bossy, qui était un membre actif du CAV (Collective Action et Vérité). Le jeune MK est très proche du président du CAV Hassan Sidibé qui est un partisan du Non. Nos deux loups sont en train de financer un mouvement géré par MK “Jeunesse et Alternance”.  Voilà qu’à cause de l’argent, le jeune M.K trahit la confiance d’Hassan Sidibé. Son travail en commune IV du District de Bamako n’est autre que de manipuler la jeunesse innocente afin que ces jeunes disent oui à la nouvelle révision constitutionnelle.

Macron à Bamako

Après le 19 mai 2017 à Gao, voilà Emmanuel Macron à Bamako à la faveur du Sommet extraordinaire du G5 Sahel. Le Mali souhaite la bienvenue à Bamako au président français Emmanuel Macron, qui vient répondre ainsi et par la plus belle manière à ceux qui avaient critiqué la présence d’IBK à son accueil à Gao. Comme pour dire qu’il y a des polémiques qui ne servent à rien. Plusieurs autres chefs d’Etat africains ont été vus du côté de Paris. Lui, il viendra chez nous deux fois en moins de deux mois. En plus, le président français est venu passer une nuit à Bamako. Au lieu du dimanche, c’est le samedi 1er juillet 2017 qu’il était arrivé après les présidents du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie. Alors que l’équipage d’Air France, depuis l’attaque de l’hôtel Radisson, ne passe plus une nuit à Bamako.

Incompréhension

À Diré les jeunes et le commissariat ne sont plus en odeur de sainteté. On apprend au berger que suite à un enterrement tardif dans la nuit d’hier, des policiers ont interpellé et envoyé au violon trois messieurs. Conséquence : ire de la jeunesse de la capitale du Blé qui ne comprend pas pourquoi on interpelle des personnes dont le seul tort est  l’enterrement d’un des leurs (NDB (note du berger) : de façon générale, les morts ne passent pas la nuit dans cette partie du pays). La jeunesse a manifesté et les policiers auraient tiré à balles réelles sur elle blessant trois manifestants. Le commissaire aussi aurait été blessé. Une bonne communication aurait permis d’éviter tous ces malentendus.

Une première

Cette année, le ministère de l’Education a fait une innovation dans la proclamation des résultats, une manière aussi de combattre la triche. Les élèves connaissent les dates de proclamation des résultats des différents examens de fin d’année. C’est une première dans le monde scolaire malien depuis l’avènement de la démocratie. Voici le contenu d’un communiqué déposé à notre rédaction, le 03 juillet 2017 : «Le Ministre de l’Éducation Nationale a l’honneur d’informer la communauté éducative et le public des dates de proclamation des résultats des examens de fin d’année scolaire 2016-2017 : Diplôme d’Études Fondamentales : jeudi 6 juillet 2017. Baccalauréat : mercredi 19 juillet 2017. Examens des Instituts de Formation des Maîtres (IFM) : samedi 22 juillet 2017 Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) et Brevet de Technicien (BT) : mercredi  26 juillet 2017».

Les toilettes climatisées de Pr. Niang

«Ne croyez pas aux politiques qui dénoncent cette révision constitutionnelle. Ils nous amènent au chaos et donnent l’occasion à leurs enfants de maintenir le peuple dans l’esclavage. Etant ressortissant de Kéniéba, Kéniéba est le principal producteur d’or au Mali. Mais à cause de la fraude, du blanchiment d’argent, Kéniéba n’a rien. Avec la révision constitutionnelle, Kéniéba pourra mettre des climatiseurs dans les toilettes. Dire qu’avec la révision constitutionnelle IBK deviendra monarque, est un faux débat. Soumaïla Cissé, Tiéblé Dramé, Mme Sy sont des monarques. Car ils n’accepteront jamais de céder leur fauteuil de président de parti à un autre militant. Donc, qu’ils arrêtent de continuer à tromper le peuple malien. Il faut qu’ils arrêtent d’amuser la galerie. Les leaders de l’opposition sont vides. La nouvelle Constitution est une bonne Constitution avec laquelle, les Maliens vont retrouver leur dignité», disait le professeur Abdoulaye Niang. Mais l’on a vu un autre professeur Abdoulaye Niang lors d’une interview publiée par le quotidien L’Indépendant, dans son édition du jeudi (encore un jeudi) 8 juin 2017. En effet, la couleur était annoncée dès le titre de cet entretien accordé à notre confrère : “Le Pr. Abdoulaye Niang par rapport à la révision constitutionnelle du Mali : “Les citoyens doivent massivement voter “Non” pour marquer leur rejet de la révision constitutionnelle”.

souhait d’ATT

 

Source: Le Reporter

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