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Situation politique au Mali : Où allons-nous ?

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L’anarchie est érigée de nos jours au Mali en système de mobilisation pour afficher des ambitions, humilier, méconnaître le mérite, dénigrer des adversaires ou supposés tels. Le fossé devient béant pour ceux qui ne cherchent qu’à amplifier la discorde, à attiser la haine au lieu de mettre l’accent sur l’amour, la solidarité, et le dialogue.

Le Mali en marche  a du ressort  pour gagner le  pari de son meilleur devenir malgré les crises actuelles qui l’éprouvent, accentuées par la conjoncture difficile et incertaine  sévissant dans le monde de nos jours.

C’est pourquoi, le pays a besoin d’un second souffle pour fixer sur orbite une politique active de communication-action et elle en a les moyens adéquats dont des ressources humaines de qualité.

L’avenir n’embarrasse que celui qui méconnait le passé et, en la matière, la pensée de Salvador Dali est pleine d’enseignements : « ne t’occupe pas d’être moderne, c’est l’unique chose que malheureusement, quoi que tu fasses, tu ne pourras éviter d’être ». C’est tellement  évident quand on évolue  dans un monde connecté.

Par le temps qui court, les maliens sont très préoccupés pour s’organiser.

Il règne un peu partout, surtout dans les grandes métropoles, un manque général de discipline, d’autodiscipline, d’engagement, de discernement : l’anarchie  est érigée en système de mobilisation pour afficher des ambitions, pour humilier, méconnaitre le mérite, dénigrer des adversaires ou supposés tels. Le fossé devient béant pour ceux qui  ne cherchent  qu’à amplifier la discorde, à attiser la haine au lieu de mettre l’accent sur l’amour, la solidarité, le dialogue, la volonté de se surpasser.

Le virus de l’opportunisme, de l’esprit mercantile, de l’intolérance, du chantage, du mépris, de l’orgueil a passé par là. Et pourtant, le pays reste, on ne sait pour combien de temps encore,  confronté à un défi majeur : comment exciter l’émulation créatrice, la fibre nationaliste, la rencontre de l’autre, pour accélérer le processus de sortie des crises actuelles et, partant, pour renouer avec l’économie de croissance.

Il n’est  pas du tout aisé  de circonscrire l’accoutumance à la passivité d’être « éternellement assisté », de s’adonner à de mauvaises habitudes et pratiques en ne comptant que sur  l’humanitaire, les dons, les aides extérieures dont la gestion actuelle n’est pas du tout des plus saines et des plus enviables au sein de certaines associations décriées de la place, fédératives seulement en apparence.

Par ailleurs, l’intelligentsia nationale, les cadres valeureux, doués d’un vif esprit de pondération (ils sont nombreux et variés), ne se remettent jamais en cause pour l’intérêt général et, souvent devant l’ampleur et l’acuité des difficultés circonstancielles, les plus rusés d’entre eux préfèrent mieux afficher un profil bas, des positions à géométrie variable, au gré de la direction favorable du vent pour eux et pour les leurs.

Situation politique Mali Où allons-nous

Non à l’intoxication !

Source: 26 Mars

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