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Me Harouna Toureh fortement pressenti à la CMA

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CMA et Plateforme

Avec les conciliabules et convergences tous azimuts entre mouvements armés, la dichotomie loyaliste- séparatiste’ laisse peu à peu de la place à un grand mouvement de transhumance. De source bien introduite, en tout cas, le président de la Plateforme en personne ne devrait pas résister à la vague. Il est en clair pressenti à la Coordination des mouvements de l’Azawad

avec laquelle les négociations seraient très avancées, à en croire la même source. Et de préciser par ailleurs que la transhumance de Me Harouna Toureh s’explique par une constante cristallisation de ses divergences avec les autres animateurs de la Plateforme.

À noter qu’une adhésion du président de la Plateforme implique naturellement une démarcation de l’ensemble du CMFPR au profit de la CMA, dont la plupart des acteurs ont jadis collaboré avec Me Toureh dans le cadre de l’ancienne association AIR-Nord.

L’école malienne se politise à nouveau

L’école malienne éprouve comme une phobie de l’accalmie et une nostalgie des vagues politiques. Après une long repose sabbatique, elle renoue de nouveau avec le politique, à en juger du moins par les faveurs inédites que le chef de l’Etat à choisi d’accorder aux leaders de l’Aeem reçu pour la première fois à Koulouba à coups d’exhibitions de présents.

Cet événement n’est qu’un indice moins grave de la politisation de l’école en comparaison avec la circulation massive de matériel didactique à l’effigie du même locataire de

Koulouba. La pratique ayant été cautionnée, d’acteurs politiques de moindre envergure peuvent s’adonner à cœur joie. C’est le cas de nombreux députés qui, au détour d’une générosité envers les établissements scolaires de leur circonscription électorale, prennent chaque année d’assaut l’espace scolaire malien et en font leur tribune privilégiée d’autopromotion.

La Radio Kayira de Koutiala victime d’une raison aristocratique

La Radio Kayira n’émet plus à Koutiala. Sur instruction du préfet de la contrée de l’Or Blanc, elle a été mise hors d’état d’ennuyer sans que les vociférations de son promoteur, le député Oumar Mariko, puisse changer quelque chose. Cette restriction de la liberté de presse fait suite à une certaine visite que les notabilités de la ville de Koutiala ont rendu au chef de l’Etat pour le saluer et l’assurer de leur accompagnement au nom de la contrée dont il est lui-même natif. Après avoir savouré l’accueil chaleureux et la convivialité d’IBK ils sont retournés au bercail pour coïncider avec la disgrâce qui les attendait de la part de l’une des voix les plus retentissantes dans la capitale de coton. Le tort de Radio Kayira aura été d’avoir lancé sur les antennes que les visiteurs d’IBK, si illustres soient-ils, n’ont jamais été commis par les citoyens de Koutiala au nom desquels ils prétendent avoir entrepris la démarche. C’est du moins la principale raison mentionnée dans la décision de fermeture du préfet, qui prouve du coup qu’au Mali le crime de lèse-majesté (un ordre aristocratique) est applicable aux grands principes qui consacrent la liberté d’expression.

La délicate question d’Iyad et le jeu double d’IBK

Interrogé sur les antennes de l’Ortm au sujet de l’équation Iyad Ag Ghali, le président de la République, qui s’adressait en même temps à l’opinion à l’occasion de ses quatre années au pouvoir, s’est montré assez ferme sur le sort du chef rebelle. Pour lui, le locataire des grottes de Tegharghar n’aura sa place dans la République qu’en répondant des crimes qui portent sa marque, surtout qu’il s’est lui-même mis en marge en choisissant l’islamisme. Mais il y a visiblement la mer à boire entre ce qu’on dit pour plaire à une opinion et ce qu’on fait pour satisfaire une autre. En clair, pendant qu’il veut paraître aux yeux de l’international comme un chef très attaché à la laïcité, des négociations et démarches nocturnes sont engagées pour obtenir un terrain d’entente avec Iyad Ag Ghali, conformément aux recommandations du forum pour la Paix. Nos sources indiquent que pour ce faire IBK avait eu recours aux services d’une très célèbre notabilité de la région de Kidal, dont nous tairons le nom par convenance. La personnalité en question a même convenu avec le chef rebelle d’un rendez-vous et d’un lieu de convergence quand soudain un cas de force majeur est venu bouleverser les plans et tout remettre en cause.

La Rédaction

Source: Le Témoin

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