Accueil A l'instant La «capitale de l’Azawad» comme la «maîtresse du président»

La «capitale de l’Azawad» comme la «maîtresse du président»

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Un sujet d’histoire à l’école a fait des vagues au point de frôler le scandale diplomatique, il y a deux semaines environ. Il s’agit du devoir qu’un enseignant français a donné aux élèves d’une école française avec des allusions subtiles à l’Azawad comme pays indépendant et Gao comme capitale éventuelle. Ballon d’essai ou pas, sa témérité lui a coûté l’expulsion du Mali. Très gênée par le malaise créé par l’indélicatesse de son ressortissant, la représentation diplomatique française avait d’ailleurs anticipé en faisant rappeler son citoyen fautif avant même qu’il n’ait fait l’objet d’une telle disgrâce. Mais, toutes proportions gardées, l’histoire présente beaucoup  de similitudes avec un épisode antérieur. Il s’agit notamment d’un certain devoir de rédaction amplement relayé par certains organes de presse en son temps et qui retrace l’aventure d’un président  de la République rattrapé par ses frasques, les conséquences de son vagabondage sexuel. Là aussi, entre la fiction et des allusions à la réalité, la frontière ne paraissait pas assez épaisse pour que le ministère public se passe de remonter les origines des allégations. C’est ainsi qu’une cascade d’arrestations a été opérée dans les rangs de la presse malienne avec son lot de polémique quant à l’opportunité d’ameuter le monde par une  démarche aussi  alarmiste pour une banale histoire de sujet scolaire. Aujourd’hui il est question également d’un banal devoir de classe sauf que sa portée est autrement perçue.

IBK renoue avec ses séjours français

Le chef de l’Etat malien a séjourné ou peut-être même séjourne-t-il encore dans sa seconde patrie. Il s’agit de la France où il est beaucoup plus fréquent que jadis, depuis qu’il a accédé aux fonctions de président de la République. Pour lui, la métropole est même devenu la maison du voisin d’en face tant il lui est facile d’accès, une facilité confortée du reste par l’acquisition d’un moyen aérien propre pour ses déplacements. Mais il semble que dernier voyage, la semaine dernière, revêt un caractère singulier et d’autant plus intrigant qu’IBK, à en croire notre source, s’y est rendu sans garde rapprochée. Il laisse du coup libre cours aux supputations sur une visite que d’aucuns qualifient de très privée. Quelques mauvaises langues font même  allusion à un voyage motivé par un état de santé fragile, qui lui avait imposé un alitement de plusieurs semaines dans un hôpital français. Mais depuis l’intervention chirurgicale qui s’en est suivie le locataire de Koulouba paraît plutôt bien en jambe, à en juger du moins par sa vigueur pendant les apparitions et prises de parole publiques. En se hâtant en France toutes affaires cessantes pendant que le pays bouillonne d’agitations du front social, le président de la République donne pour le moins des motifs de supputations sur sa solidité. S’il se trouve qu’il est durement éprouvé par son récent déplacement en première région, on peut s’interroger sur sa capacité à tenir le rythme de 2018.

Un DG illégal aux Aéroports du Mali

Ali Tamboura, le Directeur général des Aéroports du Mali, est contre vents et marées installé dans son nouveau fauteuil après sa passation de service avec la Dg remerciée, Mme Faye Oumou Dème. M. Tamboura fait office en même temps de Pdg intérimaire en attendant de pourvoir au poste  de Président Directeur Général vacant depuis longtemps et pour lequel un appel à candidature a été déjà lancé. Dans les couloirs de Senou, il se susurre du reste que les critères d’éligibilité sont bien mesurés à la taille du nouveau Dg à peine nommé, qui pourrait bien se hisser à la responsabilité supérieure dans les jours à venir. En dépit même des nombreuses casseroles récemment dénoncées par une frange de syndicalistes très remontés contre la gestion des ADM. En attendant d’y voir clair, une chose est quand même évidente : sa nomination comme Dg est émaillée d’irrégularités qui devraient normalement déteindre sur la légalité de chaque acte qu’il pose. En effet, selon les textes qui régissent la procédure en la matière, la nomination à ce poste passe par un conseil d’administration sur proposition du PDG avant d’être entérinée par arrêté ministériel. On ne saurait dire d’Ali Tamboura qu’il est légalement installé d’autant qu’à sa nomination, les Aéroports du Mali ne disposait pas d’un Pdg habilité à le proposer pour le  poste qu’il occupe.

 

L’identité des présumés malfrats fait polémique

Les accrocs du petit-écran sont sans doute souvent intrigués par des images très constantes à chaque exploit des forces de sécurité (police et gendarmerie). Il s’agit de la face bandée des présumés malfrats dont l’image est ainsi présentées pour faire conforme avec les principes de présomption d’innocence. Au fait, il est injuste et illégal, en vertu des règles de droit en vigueur, de présenter comme malfrats un citoyen susceptible d’être déclaré innocence par une décision de justice. Seulement voilà : pendant que les enquêteurs font mine de protéger l’identité des individus appréhendés, leur face ont déjà fini de faire le tour des sites et réseaux sociaux à travers lesquels leurs identités sont forcément découvertes par des proches, parents et connaissances. Aussi les observateurs conviennent presqu’unanimement que les images en question ne peuvent être vendues au grand public que par les mêmes agents censés les protéger.

La Rédaction

Le chef de l’Etat malien a séjourné ou peut-être même séjourne-t-il encore dans sa seconde patrie. Il s’agit de la France où il est beaucoup plus fréquent que jadis, depuis qu’il a accédé aux fonctions de président de la République. Pour lui, la métropole est même devenu la maison du voisin d’en face tant il lui est facile d’accès, une facilité confortée du reste par l’acquisition d’un moyen aérien propre pour ses déplacements. Mais il semble que dernier voyage, la semaine dernière, revêt un caractère singulier et d’autant plus intrigant qu’IBK, à en croire notre source, s’y est rendu sans garde rapprochée. Il laisse du coup libre cours aux supputations sur une visite que d’aucuns qualifient de très privée. Quelques mauvaises langues font même  allusion à un voyage motivé par un état de santé fragile, qui lui avait imposé un alitement de plusieurs semaines dans un hôpital français. Mais depuis l’intervention chirurgicale qui s’en est suivie le locataire de Koulouba paraît plutôt bien en jambe, à en juger du moins par sa vigueur pendant les apparitions et prises de parole publiques. En se hâtant en France toutes affaires cessantes pendant que le pays bouillonne d’agitations du front social, le président de la République donne pour le moins des motifs de supputations sur sa solidité. S’il se trouve qu’il est durement éprouvé par son récent déplacement en première région, on peut s’interroger sur sa capacité à tenir le rythme de 2018.

Un DG illégal aux Aéroports du Mali

Ali Tamboura, le Directeur général des Aéroports du Mali, est contre vents et marées installé dans son nouveau fauteuil après sa passation de service avec la Dg remerciée, Mme Faye Oumou Dème. M. Tamboura fait office en même temps de Pdg intérimaire en attendant de pourvoir au poste  de Président Directeur Général vacant depuis longtemps et pour lequel un appel à candidature a été déjà lancé. Dans les couloirs de Senou, il se susurre du reste que les critères d’éligibilité sont bien mesurés à la taille du nouveau Dg à peine nommé, qui pourrait bien se hisser à la responsabilité supérieure dans les jours à venir. En dépit même des nombreuses casseroles récemment dénoncées par une frange de syndicalistes très remontés contre la gestion des ADM. En attendant d’y voir clair, une chose est quand même évidente : sa nomination comme Dg est émaillée d’irrégularités qui devraient normalement déteindre sur la légalité de chaque acte qu’il pose. En effet, selon les textes qui régissent la procédure en la matière, la nomination à ce poste passe par un conseil d’administration sur proposition du PDG avant d’être entérinée par arrêté ministériel. On ne saurait dire d’Ali Tamboura qu’il est légalement installé d’autant qu’à sa nomination, les Aéroports du Mali ne disposait pas d’un Pdg habilité à le proposer pour le  poste qu’il occupe.

 

L’identité des présumés malfrats fait polémique

Les accrocs du petit-écran sont sans doute souvent intrigués par des images très constantes à chaque exploit des forces de sécurité (police et gendarmerie). Il s’agit de la face bandée des présumés malfrats dont l’image est ainsi présentées pour faire conforme avec les principes de présomption d’innocence. Au fait, il est injuste et illégal, en vertu des règles de droit en vigueur, de présenter comme malfrats un citoyen susceptible d’être déclaré innocence par une décision de justice. Seulement voilà : pendant que les enquêteurs font mine de protéger l’identité des individus appréhendés, leur face ont déjà fini de faire le tour des sites et réseaux sociaux à travers lesquels leurs identités sont forcément découvertes par des proches, parents et connaissances. Aussi les observateurs conviennent presqu’unanimement que les images en question ne peuvent être vendues au grand public que par les mêmes agents censés les protéger.

La Rédaction

capitale l’Azawad comme maîtresse président

 

Source: Le Témoin

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