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Près de 80 000 enfants sont privés de l’école à cause des menaces jihadistes

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Une école à Douentza, au Mali, le 27 septembre 2012.

 

Plusieurs établissements scolaires de la région de Mopti ont été fermés cette semaine à cause des attaques djihadistes. Mercredi 1er novembre, 8 présumés jihadistes ont surgi dans la cours de l’école de Diamwéli, une localité située à 18 km de Goundaka cercle de Bandiagara. Dans le cercle de Mopti, c’est l’école fondamentale du village de Gninagou qui a été attaquée. Une situation qui contraint des milliers d’enfants à abandonner l’école.

L’école fondamentale du village de Gninagou dans la Commune de Fatoma située à 25 km de Sévaré a été la cible d’hommes armés non identifiés le 1er novembre. Selon les autorités scolaires, ces individus ont saccagé le matériel scolaire avant de sommer le personnel scolaire à la fermeture de l’établissement et à l’abandon de l’enseignement classique. Aucune victime humaine n’a été déplorée, les assaillants ont emporté par contre des téléphones portables et des motos.
A Goundaka dans le cercle Bandiagara, les groupes terroristes ont lancé un ultimatum pour la fermeture de toutes les écoles de la localité.
Cette année dans la région de Mopti, de nombreuses écoles ont été fermées à cause de l’insécurité ou de l’absence de l’administration dans plusieurs zones. La situation continue de se dégrader selon des nombreux observateurs par la radicalisation des prêches et la multiplication des groupes terroristes dans ces localités. Selon une nouvelle estimation de l’Unicef, près de 80 000 enfants, rien que dans cette région du centre, sont hors du système scolaire.

La situation préoccupe les autorités scolaires de la région de Mopti. Selon elles, des dispositions sont en cours pour assurer la sécurité des établissements et des enseignants concernés par les menaces jihadistes.

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Source: Studio Tamani

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