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Table ronde sur l’éducation : La nécessité de renforcer la cohésion sociale et l’Etat de droit

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Une école à Douentza, au Mali, le 27 septembre 2012.

Organisée dans le cadre des conférences sociales annoncées,  elle devrait permettre de résoudre les questions de la bonne gouvernance,  la paix et la stabilité sociale

Les rideaux sont tombés hier, au Palais de la culture Hamadou Hampaté Ba, sur la Table ronde sur l’éducation. Celle – ci introduit une série des conférences sociales annoncées dans la Déclaration de politique générale (DGP) du Premier ministre. La cérémonie d’ouverture des travaux de la table ronde était présidée par le chef de l’Etat  SE Ibrahim Boubacar Keita.

Pour le président IBK, la justification du Forum social repose sur la volonté des pouvoirs publics d’associer de manière plus approfondie les partenaires sociaux aux réformes du pays. “Cette conviction du gouvernement n’est en aucun cas fondée sur une simple vue de l’esprit. Elle résulte, bien au contraire, du contexte national, caractérisé, depuis quelques années, par diverses revendications catégorielles qu’il faut maîtriser, en dehors de tout cadre légal marqué par une absence de lieu de concertation entre tous les acteurs de la vie économique et sociale pour gérer les contingences, créer de la richesse et construire un présent et un futur prospère, a souligné le chef de l’Etat.

Évoquant l’évolution du système éducatif malien, au cours des deux dernières décennies, le président IBK dira qu’elle est surtout marquée par l’exacerbation des tensions sociales entre différents acteurs de l’école (État, syndicats d’enseignants et étudiants.) Ce qui fait qu’aujourd’hui, l’école remplit de moins en moins sa fonction de formation citoyenne en tant que lieu de transmission des valeurs qui fondent  “le vivre ensemble” auquel nous tenons au tant. Aussi, cette donne est conséquente de graves problèmes provoquant de sérieux obstacles à l’atteinte de l’un des objectifs pour le développement durable, à savoir ” assurer l’accès de tous à une éducation de qualité,  sur un pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie”.

Mais conscient de la gravité de la situation, le président de la République a assuré que la détermination du gouvernement à y faire face est indéniable. IBK a également formulé le vœu de voir cette Table ronde sur l’éducation contribuer à l’avènement d’une école apaisée et performante pour le bonheur d’un Mali prospère et éternel.

Auparavant,  le coordonnateur général de la Table ronde, le Pr Doulaye Konaté a d’abord rappelé les difficultés que connaît l’école malienne, avant de s’appesantir sur l’aspect de l’organisation des présentes assises. Composée en comité d’experts, l’équipe du Pr Konaté a travaillé à documenter et à analyser les différents aspects de la  crise du système éducatif malien. Ce travail a permis de tirer le meilleur profit des études et des résultats précédents des foras et en actualisant l’information à travers l’écoute des différents acteurs et partenaires de l’école.  Ce travail d’équipe était structuré autour de trois principaux axes, à savoir: l’accès et l’équité, la qualité des enseignements et des apprentissages et la gouvernance du système. “Notre postulat de départ et qui ressort des termes de référence,  c’est que nombre de conflits récurrents qui affectent le fonctionnement de l’école sont en lien avec des problèmes structurels. La question de l’appropriation et donc l’adhésion des acteurs et partenaires aux grandes réformes entreprises ou en cours de préparation a été au cœur de l’analyse du comité d’experts a ajouté le Pr Doulaye Konate.

Pour sa part,  le maire de la commune V du district de Bamako Amadou Ouattara était très heureux du choix porté sur sa circonscription électorale pour abriter cette Table ronde. Selon lui, ces assises ont permis de faire un diagnostic sans complaisance de l’école malienne. “L’éducation figure au centre des préoccupations des plus hautes autorités du pays” a-t-il poursuivi. Avant de nourrir l’espoir de voir un jour notre système éducatif doté d’une école de qualité performante au service de l’enseignement des futurs cadres de ce pays.

 

Diakalia Moussa Dembélé

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Source: 22 Septembre

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