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Tombouctou : La population décrète « une ville morte » pour réclamer la sécurité

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Tombouctou population décrète ville morte réclamer sécurité

 

Après l’assassinat du douanier Adbel Kader Touré, les habitants de la 6ème région administrative ont marché hier face à l’impuissance des plus hautes autorités à sécuriser les personnes et leurs biens. C’est pourquoi, ils ont exprimé leur ras-le-bol à travers une marche de protestation face à la montée de cette insécurité.  La marche a été organisée par le cadre de concertation et d’action pour la sécurité de la ville des 333 saints, en collaboration avec la société civile et l’ensemble des corporations.« Nous vivons la peur au ventre dans une insécurité grandissante depuis les assassinats ciblés dont le dernier qui vient d’endeuiller la ville est celui du Lieutenant de Douanes Alboukader Touré dit Boxer. Cet acte odieux s’est passé dans l’indifférence la plus totale sinon l’ignorance de ceux-là qui sont censés nous protéger », a indiqué un habitant de la ville.

Selon les organisateurs,  cette marche a été un succès total, car la décision  d’observer une journée ville morte a été bien suivie. A en croire un cadre de concertation et d’action pour la sécurité, la quasi-totalité des secteurs d’activités (commerces, pharmacies, banques, transports, boucheries…) ont adhéré à l’initiative.

Au para avant, selon les mêmes sources, les organisateurs avaient rencontré le gouverneur et les chefs militaires de la ville pour leur exprimer leur principale doléance à savoir la sécurité.

Festival FariFoniWaati : 16 danseurs de nationalités différentes attendus

Dix-sept danseurs venus du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Mali et du Togo, sont à Bamako dans le cadre festival. Au programme du FFW#2, trois pièces originales. En plus de ces spectacles, trois invitées spéciales à savoir la Camerounaise Nadia Beugré et les Franco-maliennes Bintou Dembélé et Fatou Traoré se produiront, respectivement avec Strates Quartet, Quartiers Libres et White spectacles. Le festival, c’est aussi des ateliers de création pour les jeunes danseurs.

Les seize danseurs sont déjà réunis au Blomba pour préparer leurs spectacles. Ils sont repartis en trois groupes qui ont travaillé durant trois semaines sur des pièces courtes qui seront présentées le samedi prochain. Outre le fait que l’entrée est gratuite, la particularité de cette 2eédition du festival FariFoniWaati est qu’il y a trois femmes chorégraphes, contrairement à celle de l’année dernière qui rassemblait uniquement des hommes. Notons que les activités se dérouleront du 20 au 21 de ce moi au complexe culturel Blonba.

Statut autonome des enseignants : le Président de la République promulgue la loi

Bien que ce statut ait été voté par les députés à 126 voix pour, zéro contre et zéro abstention, et malgré la promulgation de la loi le 16 janvier, les syndicalistes maintiennent toujours la pression. Pour preuve, le mot d’ordre de grève enclenché depuis le mardi 9 janvier 2018 par les syndicats d’enseignants reste maintenu. Ils exigent le décret d’application de la loi et l’arrêté de modalité de transposition. « Ce n’est pas de la surenchère mais cette fois-ci, on veut du concret », a-t-il avancé un syndicaliste.

L’incidence financière pour l’application du présent projet de loi est estimée à 5 620 005 308FCFA ».  Ladite loi permettra d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants et d’apaiser le climat social

La Rédaction

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Source :22 Septembre

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