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Menace de sanctions onusiennes : Gros mensonge !

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Menace sanctions onusiennes Gros mensonge

 

Comme pour l’Accord de réadmission des migrants maliens, ni les gesticulations verbales du ministre Tiéma HUBERT, ni les lamentables et pitoyables justificatifs de ceux qui s’évertuent à couvrir le mensonge d’Etat, ne suffiront à ébranler la conviction intime des Maliens sur la réalité de la menace de sanction onusienne qui plane désormais sur le gouvernement du Mali.

Décidément, le régime du Président IBK enfanté dans la douleur de la manipulation de l’opinion publique, est condamné, pour le bonheur des Maliens, à mourir de sa belle mort dans le mensonge d’Etat qu’il a érigé en mode de gouvernance.

Ce régime qui dirige notre pays n’a jamais eu de scrupule à faire avaler de contre-vérité aux Maliens. A l’instar de sa méprisante campagne médiatique en cours qui tente de faire ingurgiter par les Maliens de bonne foi, que l’ONU n’a pas menacé de sanctions l’ensemble des « Partis signataires » de l’Accord d’Alger dont le gouvernement du Mali lui-même. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’éléments de langage grossièrement mensongers lâchés pour inonder les espaces médiatiques, de la part d’un gouvernement miné par son incompétence, son accoutumance maladive à l’improvisation et qui vient une fois de plus trébucher dans la boue de ses turpitudes.

Les faits sont têtus et résistent toujours gaillardement aux impostures verbales. Le gouvernement du Mali est effectivement menacé de sanctions onusiennes, au même titre que les autres parties signataires de l’Accord d’Alger que sont les groupes armés de la CMA et de la Plateforme. Au même titre que la CMA et la Plateforme, le gouvernement du Mali est actuellement mis au pilori devant l’ultimatum de deux mois fixé aux parties signataires de l’Accord d’Alger par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui ont désormais jusqu’en fin mars pour se rattraper dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger. A ce propos, le représentant français à l’ONU François Delattre, n’a-t-il pas-renchéri : « Les parties maliennes ont pris des engagements récents importants que nous avons salué. Il faut à présent traduire ces engagements en actes et à défaut le conseil de sécurité devra prendre ses responsabilités y compris en utilisant l’outil des sanctions tel qu’il est prévu par la résolution 2374 ».

Faute pour les parties signataires constituées du gouvernement du Mali, de la CMA et de la Plateforme de montrer des avancées dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger, elles s’exposeront à des sanctions pour obstructionLes sanctions susceptibles de frapper sans discernement aucun, aussi bien le gouvernement du Mali que la CMA et la Plateforme en tant que parties signataires, ne sont que l’expression du sentiment de ras-le- bol et d’impatience de la communauté internationale face aux retards accusés dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger.

Même si le gouvernement s’obstine désespérément et inutilement à le nier, ce régime de sanctions vise toutes les parties signataires de l’Accord d’Alger, individus ou entités, à identifier par un Comité des sanctions et qui se seraient rendus coupables d’actes faisant obstacle à la mise en œuvre de l’Accord, y compris en provoquant des retards persistants, ou menaçant cette mise en œuvre.

Libre au gouvernement, à travers notamment le ministre des affaires étrangères, Tiéma HUBERT dont les Maliens ont pu apprécier à sa juste valeur l’expertise dans ce genre d’exercice, de continuer de se draper de son tissu de mensonge et de manipulation de l’opinion nationale.

Le montage grotesque et mensonger autour de la signature le 11 décembre 2016 avec l’Union européenne de l’Accord de réadmission des migrants maliens demeure encore vivace dans les esprits. Comme pour l’Accord de réadmission des migrants maliens, ni les gesticulations verbales du ministre Tiéma HUBERT, ni les lamentables et pitoyables justificatifs de ceux qui s’évertuent à couvrir le mensonge d’Etat, ne suffiront à ébranler la conviction intime des Maliens sur la réalité de la menace de sanction onusienne qui plane désormais sur le gouvernement du Mali.

Le déni de menace de sanctions onusiennes contre le gouvernement du Mali est un mensonge d’Etat indigne de la République et de la démocratie.

Sambou Diarra

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Source :L’Aube

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