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En un mot : Ça sent le règlement de comptes

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En un mot sent règlement comptes
En un mot sent règlement comptes

 

Vingt-quatre heures après l’arrestation de trois journalistes du site MaliActu, il est toujours difficile de se faire une idée de ce qu’on les reproche. Cependant, les premiers éléments qui ont circulé hier donnent des indices sur un dossier léger. Tout d’abord, la plainte dont se servent les autorités policières date de novembre 2017. Elle a été remise au goût du jour. Pourquoi ?

L’affaire récente d’un ministre englué dans un scandale à caractère sexuel pourrait motiver la démarche de la police dans la mesure où le site avait été démarché pour supprimer un article demandant la démission du ministre. Ensuite, la méthode utilisée par la police ressemble plus à un enlèvement qu’à une arrestation dans les règles de l’art. Sans mandat, ni convocation, nos confrères ont été donc alpagués comme de vulgaires terroristes.

Ils ont passé toute la journée sans que l’on sache ce qu’on leur reproche véritablement. Et le communiqué du ministère diffusé par l’ORTM renforce davantage les partisans de la thèse d’un règlement de comptes.

La mise à disposition des appels par l’opérateur de téléphonie mobile concerné devrait pourtant nous permettre de nous situer mieux.

DAK

En un mot sent règlement comptes

 

Source :L’Indicateur Du Renouveau

Vingt-quatre heures après l’arrestation de trois journalistes du site MaliActu, il est toujours difficile de se faire une idée de ce qu’on les reproche. Cependant, les premiers éléments qui ont circulé hier donnent des indices sur un dossier léger. Tout d’abord, la plainte dont se servent les autorités policières date de novembre 2017. Elle a été remise au goût du jour. Pourquoi ?

L’affaire récente d’un ministre englué dans un scandale à caractère sexuel pourrait motiver la démarche de la police dans la mesure où le site avait été démarché pour supprimer un article demandant la démission du ministre. Ensuite, la méthode utilisée par la police ressemble plus à un enlèvement qu’à une arrestation dans les règles de l’art. Sans mandat, ni convocation, nos confrères ont été donc alpagués comme de vulgaires terroristes.

Ils ont passé toute la journée sans que l’on sache ce qu’on leur reproche véritablement. Et le communiqué du ministère diff

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