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Quand Général Moussa Traoré se rit du Mouvement démocratique

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Quand Général Moussa Traoré se rit Mouvement démocratique

 

Depuis son antre de Djikoroni où il vieillit paisiblement, l’ancien dictateur est sorti d’un long silence à travers le site Mondafrique. Le Général Moussa Traoré n’a pas boudé son plaisir de se prononcer avec délectation de l’état actuel des Forces Armées Maliennes affaiblies à ses yeux au point de recourir à celle du colonisateur pour libérer le pays en 2013. Où est passée la Grande Armée malienne, s’est-il interrogé, pour répéter, selon lui, des journalistes français, mais sans doute aussi pour se glorifier que le secteur se portait mieux sous son régime dictatorial que sous la démocratie. Seulement voilà : outre que le contexte était différent d’une situation de guerre asymétrique, un pouvoir contraint à la signature d’accords avec la rébellion en 1990 ne peut raisonnablement se prévaloir d’une armée plus glorieuse. Qui plus est, l’armée était devenue ce qu’elle est aujourd’hui depuis qu’une certaine soldatesque, à la solde de la France et tel un ver dans le fruit, a brutalement déposé le système des pères de l’indépendance qui lui inculquait ses premières doses de patriotisme.
La Rédaction

Quand Général Moussa Traoré se rit Mouvement démocratique

 

Source : Le Témoin

Depuis son antre de Djikoroni où il vieillit paisiblement, l’ancien dictateur est sorti d’un long silence à travers le site Mondafrique. Le Général Moussa Traoré n’a pas boudé son plaisir de se prononcer avec délectation de l’état actuel des Forces Armées Maliennes affaiblies à ses yeux au point de recourir à celle du colonisateur pour libérer le pays en 2013. Où est passée la Grande Armée malienne, s’est-il interrogé, pour répéter, selon lui, des journalistes français, mais sans doute aussi pour se glorifier que le secteur se portait mieux sous son régime dictatorial que sous la démocratie. Seulement voilà : outre que le contexte était différent d’une situation de guerre asymétrique, un pouvoir contraint à la signature d’accords avec la rébellion en 1990 ne peut raisonnablement se prévaloir d’une armée plus glorieuse. Qui plus est, l’armée était devenue ce qu’elle est aujourd’hui depuis qu’une certaine soldatesque, à la solde de la France et tel un ver dans le fruit, a brutalement déposé le système des pères de l’indépendance qui lui inculquait ses premières doses de patriotisme.Depuis son antre de Djikoroni où il vieillit paisiblement, l’ancien dictateur est sorti d’un long silence à travers le site Mondafrique. Le Général Moussa Traoré n’a pas boudé son plaisir de se prononcer avec délectation de l’état actuel des Forces Armées Maliennes affaiblies à ses yeux au point de recourir à celle du colonisateur pour libérer le pays en 2013. Où est passée la Grande Armée malienne, s’est-il interrogé, pour répéter, selon lui, des journalistes français, mais sans doute aussi pour se glorifier que le secteur se portait mieux sous son régime dictatorial que sous la démocratie. Seulement voilà : outre que le contexte était différent d’une situation de guerre asymétrique, un pouvoir contraint à la signature d’accords avec la rébellion en 1990 ne peut raisonnablement se prévaloir d’une armée plus glorieuse. Qui plus est, l’armée était devenue ce qu’elle est aujourd’hui depuis qu’une certaine soldatesque, à la solde de la France et tel un ver dans le fruit, a brutalement déposé le système des pères de l’indépendance qui lui inculquait ses premières doses de patriotisme.Depuis son antre de Djikoroni où il vieillit paisiblement, l’ancien dictateur est sorti d’un long silence à travers le site Mondafrique. Le Général Moussa Traoré n’a pas boudé son plaisir de se prononcer avec délectation de l’état actuel des Forces Armées Maliennes affaiblies à ses yeux au point de recourir à celle du colonisateur pour libérer le pays en 2013. Où est passée la Grande Armée malienne, s’est-il interrogé, pour répéter, selon lui, des journalistes français, mais sans doute aussi pour se glorifier que le secteur se portait mieux sous son régime dictatorial que sous la démocratie. Seulement voilà : outre que le contexte était différent d’une situation de guerre asymétrique, un pouvoir contraint à la signature d’accords avec la rébellion en 1990 ne peut raisonnablement se prévaloir d’une armée plus glorieuse. Qui plus est, l’armée était devenue ce qu’elle est aujourd’hui depuis qu’une certaine soldatesque, à la solde de la France et tel un ver dans le fruit, a brutalement déposé le système des pères de l’indépendance qui lui inculquait ses premières doses de patriotisme.

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