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Déchets nauséabondes dans la ville de Bamako : Un véritable danger de santé publique

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Déchets nauséabondes ville Bamako véritable danger santé publique

 

La Maison du partenariat de Bamako Angers a abrité le jeudi 17 mai 2018, les travaux de l’atelier d’appropriation des documents de position (sur la question des déchets à Bamako, le financement du secteur WASH (lavé) et la satisfaction des usagers des services WASH) à l’endroit de groupe de pression de la société civile. Cet atelier organisé par la Coalition nationale-Campagne internationale pour l’eau potable et l’assainissement (CN-CIEPA/ Wash) en collaboration avec ses partenaires avait pour objectif de contribuer à améliorer les compétences des organisations de la société civile et des medias membres de l’Alliance citoyenne pour l’eau et l’assainissement (ACEA/ Mali) sur la gestion des déchets à Bamako, au financement du secteur WASH et la satisfaction des usagers des services WASH. Il ressort de cet atelier de formation que la situation de la gestion des déchets dans la ville de Bamako a toujours fait des tollés et continue d’être un casse-tête pour la population très préoccupée, car elle constitue un danger de santé publique.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont le président de la CN-CIEPA, Dounantié Dao, des honorables députés, des membres de la Cafo et bien d’autres. Dans son discours d’ouverture, le président de la CN-CIEPA, Dounantié Dao a fait savoir que l’objectif général de cet atelier est de contribuer à améliorer les compétences des OSC et des medias membres de ACEA/ Mali sur la gestion des déchets à Bamako, au financement du secteur WASH et la satisfaction des usagers des services WASH. Avant d’ajouter que le secteur wash est confronté à des défis multiformes. « Le droit aux Wash est une réalité internationalement reconnu à chaque citoyen», a-t-il dit. Dans les termes de références de cet atelier, il ressort que la situation de la gestion des déchets dans la ville de Bamako a toujours fait des tollés et continue d’être un casse-tête pour la population très préoccupée, car elle constitue un danger de santé publique. « Deux aspects du problème fondamentaux minent le sous-secteur assainissement. Il s’agit notamment de l’absence de financement conséquent et d’infrastructures d’accueil et de gestion des déchets. Le gouvernement feigne ignorer, vu qu’aucun lieu, à ce jour encore, n’a été matérialisé pour accueillir les déchets produits par les populations de la capitale. Comme conséquence, les vidangeurs et les autres prestataires rencontrent de véritables problèmes dans leurs activités quotidiennes. Certes le gouvernement a réalisé une décharge finale de déchets à Noumoubougou dans la commune de Tienfala et d’autres sites sont à l’étude pour servir de station de traitement des déchets solides et liquides, mais force est de reconnaitre qu’aujourd’hui l’opérationnalisation de ces chantiers se fait toujours attendre », précisent les termes de référence dudit atelier. Conscient que l’atteinte de l’ODD 6 dépendra fondamentalement de la maitrise de la gestion des déchets dans les grandes villes et particulièrement à Bamako, la CN-CIEPA a engagé des actions de plaidoyer et de mobilisation en vue d’une gestion rationnelle des déchets dans la capitale. C’est dans ce contexte qu’elle entend développer une série de notes d’analyse et de position en faveur d’une meilleure prise en charge des questions d’assainissement à Bamako. L’organisation de cet atelier en est un exemple illustratif. Au cours de cet atelier de formation, il y a eu des présentations sur la gestion des déchets à Bamako et sur d’autres sujets.

Aguibou Sogodogo

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Source : Le Républicain

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