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Présidentielle malienne : quatre nouveaux candidats déclarés

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Quatre nouveaux candidats se sont déclarés ce week-end à Bamako. Un humoriste Habib Dembélé, deux anciens ministres Dramane Dembélé et Housseini Amion Guindo, et un opposant Oumar Mariko. Au total, une vingtaine de candidatures sont déclarées.

Lorsqu’on demande à l’artiste malien Habib Dembélé pourquoi il est candidat, il répond : parce que tous les politiciens maliens ont échoué. Comédien doué, il soulève ici les foules et entre dans l’arène, avec dit-il « de nombreux comités de soutiens ».

Un autre Dembélé est également dans la course. Membre de l’Adéma, parti de la mouvance présidentielle, Dramane Dembelé affirme qu’il est le candidat de la frange de l’Adéma qui exige une candidature à l’interne du parti. Une autre frange de l’Adéma appelle à soutenir la candidature du président malien sortant qui d’après nos informations pourrait ce lundi confirmer qu’il ira bien au charbon en juillet prochain.

La présidentielle malienne de juillet intéresse grand monde : une vingtaine de personnes se présente désormais. Parmi eux, il faut également compter Housseini Amion Guindo. Il a démissionné avec fracas début mai de son poste de ministre de l’Education nationale. Son parti la Codem a un poids certain et veut dit-il prendre démocratiquement le pouvoir, pour changer les choses.

« Changer les choses », c’est aussi le slogan de Dr Oumar Mariko, du parti Sadi. Un moment compagnon de route du parti au pouvoir, il a ensuite pris ses distances. Le candidat Oumar Mariko a parmi ses thèmes de campagne la lutte contre la corruption, l’autosuffisance alimentaire et le règlement de la crise du
Nord.


■ Pourquoi le Parena choisit Soumeïla Cissé

Ce week-end, le Parena a annoncé, lors de son Conseil national, qu’il soutiendra Soumeïla Cissé, le chef de file de l’opposition. Le Parena veut ainsi afficher une unité dans les rangs de l’opposition.

Depuis des mois, le Parena s’est engagé à travailler à l’unification des rangs de l’opposition. Le parti a estimé que nous aurons plus de chance de réaliser l’alternance si les partis et les groupes politiques de l’opposition se mettaient d’accord sur un candidat plutôt que sur dix. D’abord, nous cheminons dans l’opposition avec Soumeïla depuis cinq ans; d’autre part, Soumeïla a déjà été finaliste à des élections présidentielles. Il n’a fait aucun compromis avec le régime de manière à réduire les chances de l’opposition à une éventuelle compétition électorale.
Me Amidou Diabaté, premier vice-président du Parena

Source: RFI

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