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Le CONOR et les “frondeurs” devant le TAS le 27 septembre prochain à Lausanne : Une stratégie pour “Mimi” de demander une autre prolongation de son mandat

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Le Comité de normalisation de la Fédération Malienne de Football dirigé par Mme Daou Fatoumata Guindo comparaitra, le 27 septembre prochain, devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Il s’agit d’une plainte déposée par Yély Sissoko et consorts pour attaquer l’Assemblée générale de la Femafoot du 10 janvier 2015, sous Boubacar Baba Diarra. C’est une manière de faire prolonger par la Fifa le mandat du CONOR qui doit prendre fin le 31 octobre prochain, puisqu’il faut compter 3 à 6 mois pour qu’une affaire devant le TAS soit bouclée totalement.    

La crise du football malien est loin d’être terminée au rythme où vont les choses. Alors que le mandat du Comité de normalisation pour gérer les affaires du football doit impérativement prendre fin le 31 octobre 2018, par la mise en place d’un nouveau Comité Exécutif de la Fédération Malienne de Football, puisque la feuille de route confiée au Comité de normalisation par la FIFA semble être bouclée. Tous les problèmes au niveau des ligues (Bamako, Ségou, Mopti et Kayes) sont réglés.  Selon nos informations, l’audit judiciaire aussi a été bouclé. Il reste maintenant la relecture des textes de la Fédération. Ce qui n’est pas d’ailleurs une priorité.

A quelques semaines de la fin du mandat du Comité de normalisation, une ancienne affaire judiciaire depuis sous l’ex-président de la Fédération Malienne de Football, Boubacar Baba Diarra, fait surface. Heureusement que ce dernier est sorti par la grande porte. Il s’agit de la plainte déposée par Yély Sissoko et consorts à savoir Moussa Konaté et Boubacar Monzon Traoré devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) contre l’Assemblée générale de la Fédération tenue le 10 janvier 2015. En fait, ce dossier était pendant au niveau du TAS. Et lors de la médiation des autorités maliennes sous la houlette de l’ex-ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdel Karim Konaté dit Empé, il avait été dit que “chaque partie retire sa plainte devant les juridictions”. Pourquoi, cette même affaire revient-elle encore ?

On sent une certaine complicité entre la présidente du Conor, Mme Daou Fatoumata Guindo dite Mimi et certains acteurs du football proches du camp des frondeurs. La stratégie n’est autre que de prolonger une fois de plus le mandat du Conor puisque cette affaire devant le TAS risque de prendre quelques mois. La raison est très simple : cette dame ne veut pas quitter puisqu’elle a pris goût à l’argent et aux avantages du football. Selon nos informations, elle empoche chaque mois 4 500 000 Fcfa. D’autres parlent même de 6 millions de nos francs. Et 3 millions Fcfa pour chacun des quatre autres membres. Une raison suffisante pour s’accrocher. De sa nomination à nos jours, elle a empoché au moins 40 millions de Fcfa. Qui ose dire que le miel n’est pas sucré !

En tout cas, le Conor et les frondeurs comparaitront devant le TAS, le 27 septembre prochain, à Lausanne. L’information a été dévoilée par Mme Daou Fatoumata Guindo lors d’une conférence de presse.  “Le TAS avait déjà jugé ce dossier et avait à l’époque donné certaines consignes à la Fédération Malienne de Football (Femafoot) dans sa mise en œuvre. Apparemment Yéli Sissoko et consorts n’avaient pas approuvé son application et avaient introduit une nouvelle plainte au niveau du TAS concernant ledit dossier. Le Conor a été installé avant l’évaluation de cette dernière plainte. Toute chose qui avait poussé Yéli et consorts à demander au TAS de sursoir à cette plainte. Or si un dossier est sursis au niveau du TAS, il est soumis à un délai. C’est une fois ce délai écoulé que le TAS les a relancés si toutefois ils comptent maintenir la plainte ou s’ils souhaitent la retirer. Ils ont décidé de relancer le dossier. A cet effet, le TAS nous a informés que nous sommes attaqués à son niveau par Yéli Sissoko et consorts et a demandé si nous sommes prêts à aller nous défendre ?  Nous avons donc décidé de nous défendre et de défendre aussi la Femafoot que nous représentons. C’est ce processus qui est en cours actuellement et la date du jugement est fixée pour le 27 septembre prochain. Nous avons déjà désigné quelqu’un au niveau du Conor pour être notre témoin. En plus, nous avons reconduit l’avocat qui était chargé du dossier par la Femafoot à l’époque. Cet avocat travaille déjà sur le dossier avec le TAS et nous sommes informés du déroulement processus” a-t-elle déclaré.

En tout cas, il faut s’attendre à un délai de 3 à 6 mois pour que le verdict du TAS tombe. Une manière donc pour Mme Daou Fatoumata de demander une fois de plus une prolongation de son mandat. C’est dire que l’Assemblée générale élective risque d’être reportée jusqu’à ce que ce dossier soit totalement vidé.

Le hic est qu’aucun membre du Conor n’a approché l’ex-président de la Femafoot, Boubacar Baba Diarra afin de prendre son avis sur ce dossier qu’il a géré jusqu’au bout.

Le ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé, doit aujourd’hui prendre toutes ses responsabilités pour que cette crise du football malien puisse être réglée une bonne fois.

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El Hadj A.B.HAÏDARA

Source: Aujourd’hui-Mali

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