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Nouhoum Diané, entraîneur du Stade malien de Bamako : «J’aime énormément les derbys sinon les gros matches»

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Le Stade Malien de Bamako affronte ce samedi 15 décembre l’Asec Mimosas Cote d’ivoire au compte du match aller des 16es de finale de la Ligue africaine des champions. Une rencontre importante à domicile pour les Blancs de Bamako dans la coquette du ticket pour la phase lucrative de la compétition. A quelques heures du coup d’envoi du match, nous nous sommes entretenus avec Nouhoum Diané, l’entraineur du Stade Malien de Bamako qui a bien voulu répondre à nos questions, entre autres, sur la qualification pour ce tour de la compétition, l’adversaire ainsi que l’état de son effectif devant affronter l’équipe ivoirienne.

Aujourd’hui-Mali : Bonjour coach, vous avez pu franchir le 1e tour de la ligue de champions avec les Blancs de Bamako, alors quels sont vos sentiments ?

Nouhoum Diané : C’est un sentiment de satisfaction d’autant plus que cela faisait partie des objectifs du club cette année. Il fallait impérativement se qualifier. Je suis vraiment satisfait par rapport à ce que l’équipe a fait. Déjà au match aller à Bangui, j’ai demandé aux joueurs de tout mettre en œuvre pour faire un bon résultat en Centrafrique d’où nous sommes revenus avec une victoire de 1 but à 0. Après quoi, je leur ai dit que la qualification va se jouer au match retour à Bamako et nous sommes parvenus à le faire. L’une des sources de motivation pour cette qualification était l’anniversaire de la coupe CAF remportée par le Stade Malien un 5 décembre 2009. Il fallait décrocher la qualification en cette date mémorable, pour faire plaisir aux supporters. C’était vraiment un moment de joie et de satisfaction.

Le Stade Malien n’arrivait à franchir cette étape ces dernières années, un exploit que vous avez pu réaliser cette année… !

On savait qu’il y avait un défi à relever. Quand je prenais l’équipe, elle était dans une situation vraiment difficile. Cette qualification serait un challenge pour moi. Aussi, après les échecs successifs du Stade, il fallait que ça change. Pendant la préparation des deux matchs contre les Centrafricains, dans les discours que je tenais, j’ai essayé de conscientiser les joueurs par rapport à ce point et en fin de compte, je pense qu’ils ont compris et ont fait ce qu’il fallait.  C’est-à-dire se battre pour que le Stade puisse franchir cette étape où il a longtemps échoué.

Au 2e tour, le Stade Malien en découdra avec l’Asec Mimosas de Côte d’Ivoire, alors quelle analyse faites-vous votre prochain adversaire ?

Je n’ai pas encore affronté l’Asec, mais j’ai eu la chance de voir ses matches. Je regarde beaucoup le championnat ivoirien. Je connais un peu l’équipe. L’Asec est un grand club, mais nous avons notre chance à condition que nous soyons vraiment bien le jour du match. Nous allons retenir les choses positives du précèdent tour et corriger les erreurs afin de bien aborder cette double confrontation. J’ai suivi les deux matchs de l’Asec contre l’équipe gabonaise au précèdent tour et j’ai une idée par rapport à l’équipe. Certes l’adversaire est important, mais je n’oublie jamais mon équipe. Il va falloir qu’on soit bien tant sur le plan défensif que sur le plan offensif pour qu’on puisse gagner ce match.

Le Stade Malien avait été éliminé par l’Asec en 2001 au même stade de la compétition, peut-on s’attendre à une mission de revanche pour les Blancs de Bamako ?

Non ! Vous savez, je ne vois pas la chose de ce côté-là. Depuis que j’ai commencé le métier d’entraineur en 2003 avec le Centre Salif Keita (CSK), j’aime énormément les derbys, sinon les gros matchs. Il y a quelques jours, je demandais aux joueurs s’ils ont peur de l’adversaire, sinon le coach n’a jamais eu peur d’un adversaire. Je pense que ça ne sera pas un match facile, mais on va tout faire pour se qualifier.

Comment se passent les préparatifs de cette double confrontation et quel est l’état de votre effectif ?

Les préparatifs se passent très bien juste que nous avons quelques joueurs dans nos rangs qui ont des petits bobos, notamment le milieu de terrain, Fofana qui est pratiquement out pour cette rencontre. C’est une grande perte pour moi pour cette rencontre. Je ne dirais pas qu’il est irremplaçable, mais force est de reconnaitre que c’est un élément clé au milieu de terrain, un joueur intelligent qui donne vraiment du rythme à l’équipe. Mais nous allons essayer de gérer cela, c’est cela aussi le rôle d’un entraineur. Néanmoins ça me fait très  mal de savoir que Fofana ne pourra pas jouer ce match. Mais bon, il y a d’autres milieux de terrain sur qui je compte pour le remplacer dans ce rôle.

Un message à l’endroit des supporters du Stade Malien de Bamako ?

Oui bien sûr ! Les supporters ont aussi leur rôle à jouer dans cette rencontre, comme ils l’ont fait lors du dernier tour. J’espère qu’ils seront là une fois de plus pour soutenir leur équipe car nous  avons besoin d’eux pour réaliser un bon résultat à domicile avant d’aller chercher la qualification à Abidjan.

    Réalisé par Youssouf Koné      

Source: Aujourd’hui-Mali

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