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Côte d’Ivoire: Guillaume Soro soutient le maire élu du Plateau Jacques Ehouo

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En Côte d’Ivoire, nouveau rebondissement dans le feuilleton politico-judiciaire autour de la mairie du Plateau à Abidjan. Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale, a apporté ce dimanche 13 janvier son « soutien » au député PDCI et maire élu du Plateau Jacques Ehouo. Ce dernier a été inculpé jeudi 10 janvier par la justice ivoirienne pour détournement de fonds. Dans la foulée, le parquet a demandé au bureau de l’Assemblée nationale d’autoriser son arrestation. Le même jour, ce même bureau a réclamé une suspension des poursuites. Depuis le début de cette affaire, le PDCI ne cesse de dénoncer un complot politique visant à empêcher Jacques Ehouo d’installer son conseil municipal. Dans ce bras de fer, Jacques Ehouo a donc reçu ce dimanche un soutien de taille.

Une visite de « fraternité et de solidarité », pour « mieux s’informer de la situation », c’est ainsi que Guillaume Soro a justifié sa venue dimanche au domicile de Jacques Ehouo.

Face à la presse, entouré du député PDCI et maire élu du Plateau et d’autres députés dont Maurice Kakou Guikahoué, également secrétaire exécutif du parti d’Henri Konan Bédié, Guillaume Soro a expliqué avoir été saisi par le procureur dans cette affaire en sa qualité de président de l’Assemblée.

« Lorsqu’un député est en difficulté, il y a la nécessité de la solidarité pour l’institution elle-même », a déclaré Guillaume Soro. Jacques Ehouo « a le soutien du président de l’Assemblée nationale ».

Toutefois, « il n’est pas question de nous dérober ni à la justice ni à nos responsabilités », a-t-il précisé. Pour Guillaume Soro, le dossier Jacques Ehouo devra donc être étudié par les députés qui se réuniront pour aboutir à une position commune. « Cela n’arrive pas qu’aux autres », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, dont l’un des proches, le député Alain Lobognon, est aussi dans le viseur du parquet. Avant de conclure : « Je suis là au nom de l’Assemblée nationale pour dire qu’il n’est pas bon de donner le sentiment d’un harcèlement ».

RFI

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