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Les enseignants en grève de 312 heures à partir de ce matin : Les trois points de désaccords entre la partie gouvernementale et les syndicats

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Suite à l’échec de leur négociation avec le gouvernement le lundi 11février 2019, les syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre 2016 maintiennent leur mot d’ordre de grève de 312 heures soit 13 jours à compter de ce mercredi 13 février 2019. Sur les dix points de revendication, Adama Fomba, secrétaire général du SYLDEF et porte-parole des syndicats signataires, nous fait savoir que trois points ont fait l’objet de désaccord entre eux et le gouvernement.

La grève des enseignants semble inévitable suite à l’échec des négociations entre les syndicats signataires du 15 octobre 2016  et le gouvernement le lundi dernier. Aux dires d’Adama Fomba, secrétaire général du SYLDEF et porte-parole des syndicats signataires, cet échec des négociations constitue « une mauvaise foi du gouvernement ». Selon le porte-parole des syndicats, les points d’achoppement se résument à trois essentiellement, à savoir : le point 2 concernant « l’octroi d’une prime de logement » aux enseignants de toutes les catégories ; le point 6 réclamant une « relecture immédiate du Décret N°529/P-RM du 21 juin 2013, portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles  1,2 et 3 ».

Sur ce point, Fomba explique qu’il s’agit de moraliser les examens. Enfin, le point 10 qui demande « l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’État » constitue le dernier point d’achoppement.

En ce qui concerne ce point, le secrétaire général du SYLDEF explique qu’il vise à réparer une injustice au sein de l’enseignement.  À ses dires, 98% des enseignants du Mali sont au compte des  collectivités territoriales et ne profitent pas des services centraux de l’État alors que tous les enseignants bénéficient des mêmes formations d’enseignants.   « Il faut que le gouvernement du Mali mette l’éducation au centre de ses préoccupations », invite-t-il avant de poursuivre : « Il faut qu’il prenne les Maliens au sérieux, qu’il valorise le corps enseignant. »

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays

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