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ATELIER SUR LA LUTTE CONTRE LE COMMERCE DES ARMES AU MALI Axé sur le renforcement du système de contrôle des transferts

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Pour renforcer les capacités nationales des acteurs en matière de la lutte contre le commerce des armes légères et des petits calibres, l’Union Européenne, à travers l’expertise France, sensibilise les parlementaires et le Secrétariat permanent de la lutte contre la prolifération des ALPC.

L’atelier consacrant l’activité de la phase II du programme de l’Union Européenne de sensibilisation au Traité sur le Commerce des Armes (TCA), en vue de la mise en œuvre des objectifs et mécanismes du Traité, dont le Mali est un des Etats parties fondateurs,  s’est tenu à l’Assemblée Nationale dans le cadre d’une journée d’échanges et de partage d’expériences avec les Députés et le Secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des ALPC. 

La cérémonie d’ouverture officielle de cet atelier était présidée par l’Honorable Badjan Ag Hamatou, Représentant  du Président de l’Hémicycle, en présence du Secrétaire permanent de lutte contre la prolifération des ALPC, Colonel Major Mme Nèma Sagara et du Représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Mali, Benoit CUSIN.

Rappelons que les principaux objectifs de ce projet consistent à promouvoir la mise en œuvre effective du TCA en aidant les pays bénéficiaires à renforcer leurs systèmes de contrôle des transferts d’armes et œuvrer à l’adoption universelle du Traité.

Selon Mme le Secrétaire permanent de lutte contre la prolifération des ALPC, le Traité règle le transfert des armes classiques au Mali. «La maitrise de la circulation des armes constitue la première condition d’une sécurité», note Mme Nèma Sagara qui estime que «nous devons être favorables au désarmement».

Selon elle, au Sahel, la prolifération des armes sont à l’origine de sa déstabilisation, ajoutant que ce sont ces raisons qui ont amené nos Etats à signer des conventions visant à interdire des mines et la convention de la CEDEAO sur les armes et les petits calibres.  

A l’en croire, environ 500.000 personnes sont tuées par les armes légères et les petits calibres chaque année (soit  1500 à 2000 par jour). Ainsi, souligne-t-elle, force est d’admettre que sans la sécurité rien ne peut se construire durablement.

Dans son discours, le Représentant de l’Union Européenne a souligné que le Mali démontre sa volonté d’être le moteur sur la mise en œuvre du projet et étant le premier pays à ratifier le Traité. Il s’est réjoui du fait que le Mali dispose déjà d’un Secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des ALPC.

Pour lui, la présente rencontre consiste à échanger sur les orientations et exploiter la diversité des expériences  sur la mise en œuvre du TCA.

Au cours de cet atelier, les échanges avec les Experts se sont portés sur les dispositions pertinentes du TCA en vue d’une domestication et une appropriation nationale; la conformité de la législation nationale sur la détention, la possession, la fabrication et l’utilisation des armes au Mali avec les dispositions pertinentes du TCA ; les missions et le rôle de la coordination du Secrétariat Permanent de la Lutte contre la Prolifération des armes légères et de petit calibre dans la mise en œuvre efficace du TCA, …

Soulignant l’importance capitale de cet atelier sur le traité de commerce des armes, pour les Honorables Députés,  Badjan Ag Hamatou dira qu’il permettra de renforcer les capacités des parlementaires.

Habi Sankoré

Le Soft

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