Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque au couteau a tué une personne, une Américaine, dans le centre de Londres. Six personnes au moins ont également été blessées. L’agresseur, un Norvégien d’origine somalienne, a été neutralisé et arrêté. Dans les premières heures, la police n’excluait pas la piste d’un acte terroriste mais l’homme est simplement désormais soupçonné de meurtre. La police dit n’avoir aucun indice d’une quelconque radicalisation suggérant une piste terroriste.
L’auteur de l’attaque, un Norvégien d’origine somalienne, a-t-on appris à la mi-journée, est un jeune homme de 19 ans. Il a été arrêté quelques minutes après l’agression, à l’aide d’un taser, d’abord conduit à l’hôpital avant d’être placé en garde à vue. Selon la police, il n’y a aucun indice d’une radicalisation pouvant étayer la piste d’une agression terroriste.
La piste terroriste, envisagée dans les premières heures, semble donc abandonnée. Déjà dans la matinée le communiqué émanant de Scotland Yard incitait à la prudence. « Nous continuons de concentrer notre enquête sur la santé mentale (du suspect) tout en gardant un esprit ouvert concernant le mobile », déclarait le communiqué qui évoquait un « meurtre ».
Six victimes
Six personnes ont été blessées à l’arme blanche dans l’attaque, dont l’une est décédée après avoir reçu les premiers soins, rapportait ce matin notre correspondante à Londres,Marina Daras. La victime est une Américiane d’une soixantaine d’années. Deux hommes et trois autres femmes de nationalité australienne, américaine, israélienne et britannique ont été emmenés d’urgence à l’hôpital.
Le maire de Londres a demandé ce matin aux habitants de rester calmes et de reporter tout acte suspect à la police. La section criminelle de la police de Londres qui est chargée de l’enquête, épaulée dans un premier temps par la section antiterroriste.
La santé mentale de l’assaillant en question
La santé mentale de l’assaillant est un facteur important de l’attaque, estimait ce matin la police. « Les premiers indices suggèrent que la santé mentale est un facteur important dans cette affaire et c’est l’une des principales pistes de l’enquête », déclarait ce matin Mark Rowley, commissaire adjoint de la police métropolitaine de Londres.