Hillary Clinton est toujours en tête dans les sondages dans la course à la Maison Blanche, mais l’écart avec Donald Trump s’est réduit selon deux sondages rendus publics ce week-end. L’ex-secrétaire d’Etat ne mène plus que de quatre points.
L’état-major républicain ne fait pas mystère de sa stratégie : tenter de séduire les communautés latino-américaine et afro américaine dans les swing States, les Etats indécis. Un objectif qui sera néanmoins difficile à atteindre.
Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
C’est une dure réalité pour l’équipe Trump, on ne peut plus gagner une élection présidentielle américaine en comptant sur le seul électorat blanc. Il représente environ 70% du corps électoral, en baisse à chaque consultation.
Et c’est vrai, la base de Donald Trump semble solide chez les hommes blancs peu diplômés, mais il faut élargir cette base. Or, rien n’est perdu, affirme l’équipe Trump.
Toutefois les derniers sondages estiment que 70% des latinos américains voteront Clinton, 19% Trump. Mais c’était avant la visite au Mexique et les déclarations sur les migrants qui ont suivi.
Le pari de l’abstention
Quant à la communauté afro américaine, on voit mal comment une visite dans une église noire peu changer l’opinion : 90% des électeurs de cette communauté est favorable à Hillary Clinton, 3% à Donald Trump.
Le candidat républicains tente de discréditer sa rivale. « A l’attention de la communauté afro-américaine : les démocrates ont échoué pendant 50 ans. Criminalité importante, écoles pauvres, pas d’emplois. Je vais régler ça, votez “T” », a-t-il encore écrit récemment dans un tweet.
RFI