Après les dernières révélations de femmes affirmant avoir été sexuellement agressées par Donald Trump, le candidat se défend contre ce qu’il appelle « des mensonges inventés par le camp Clinton et la presse complice ». Le candidat a demandé à son avocat de porter plainte contre le New York Timesqui a divulgué les derniers témoignages. Dans un discours d’une heure prononcé jeudi en Floride, Donald Trump s’est dit victime d’un complot.
Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Un complot de la presse, des Clinton et de l’establishment, tous complices contre lui. Donald Trump a enflammé une foule de supporters venus par milliers, en développant cette théorie.
Le candidat a exacerbé la colère de ses fans dans la plus pure tradition populiste se présentant en martyr. « Les Clinton sont des criminels, ils ne reculeront devant rien pour tenter de m’arrêter, mais je ne pensais pas que ce serait aussi sale. Malgré tout, je reçois toutes ces flèches, avec joie, pour vous. La seule chose qui peut stopper cette entreprise criminelle, c’est vous », a-t-il lancé.
Public chauffé à blan
« Ces attaques me blessent », a poursuivi le candidat Trump devant son public chauffé à blanc, « mais elles vous sont destinées ». Il ne s’agit plus, dans l’esprit de Donald Trump, de gagner une élection présidentielle, mais de sauver la civilisation américaine menacée par une coalition d’esprits corrompus, qui veut protéger ses prébendes, aidée par une presse qui ne fait pas son travail.
Une théorie qui trouve un écho dans les électeurs de Donald Trump, mais qui fait fuir les indécis, comme le montrent les derniers sondages. Plus que jamais, le résultat de l’élection va reposer sur la participation.
Par RFI