Hillary Clinton, contrairement à José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, ne travaille pas pour Goldman Sachs. Mais elle a accepté d’être rémunérée à trois reprises par l’établissement financier pour s’adresser aux acteurs de la finance.
Publiés samedi par le site WikiLeaks, dans le cadre des attaques que Julian Assange a promis de mener contre la candidate à la Maison Blanche avant le scrutin du 8 novembre, ces discours illustrent les liens présumés de l’ancienne secrétaire d’Etat avec Wall Street.
Comment réguler, quand on a reçu de l’argent ?
Le fond de ces discours est à peu près conforme avec les prises de position de Mme Clinton pendant la campagne. Elle dit que des actions doivent être menées afin de maîtriser, « pour des raisons politiques », les abus de Wall Street. Elle prône donc une régulation de la finance, affirmant qu’elle ne va pas rester assise à ne rien faire.
Par RFI
La question qui lui colle plutôt à la peau, et qui lui a déjà été posée par son rival pendant la primaire démocrate, Bernie Sanders, c’est plutôt de savoir comment Hillary Clinton peut envisager de réguler une institution qui la rétribue.
Le site WikiLeaks roule-t-il pour « le Donald » ?
L’équipe de campagne de la candidate démocrate ne conteste pas l’authenticité des documents sortis. Mais elle accuse le gouvernement russe d’être responsable des fuites orchestrées, et WikiLeaks d’aider Donald Trump.
Le candidat républicain à la Maison Blanche reproche pour sa part à sa rivale démocrate d’avoir utilisé un e-mail privé alors qu’elle était secrétaire d’Etat. Et donc de ne pas avoir sécurisé ses échanges.