Rien ne va plus à Bittar impression sis à Banankabougou. Il nous est revenu que le DG Jamille Bittar continue à menacer ses employés de licenciement malgré qu’il cumule des mois d’arriérés de salaires de ces derniers.
La page de la période des vaches grasses de la société d’impression de Bittar semble tournée. Depuis quelques mois, les ouvriers de ladite entreprise sont entre le marteau et l’enclume. Ces derniers ne jouissent plus des fruits de leur travail, ce, à cause du non-paiement de leur salaire mensuel.
Selon notre source, il ya plus de quatre mois qu’ils souffrent des agissements du Directeur Général de la société Jamille Bittar qui leur fait voir de toutes les couleurs à travers une panoplie de mesures contraignantes prises à leur égard, les empêchant ainsi de jouir mentalement de la tranquillité de leurs esprits.
« Tout a commencé par certaines mesures draconiennes mises en place par les soins de notre DG. Plus de retard, même justifié, plus de récréation, l’entrée dans les locaux est subordonnée aux fouilles,…..Le repos du week-end devient presque inexistant. Nous travaillons à longueur de journée, des fois jusqu’à 22 heures sans paiement d’heures supplémentaires. Vraiment, c’est inadmissible », a expliqué notre interlocuteur.
Pour ce qui est des salaires, notre source a indiqué qu’il y a plus de deux mois qu’ils ne perçoivent plus leurs salaires. « D’abord, le DG a interdit aux stagiaires de continuer leur stage », a-t-il confié. Avant de poursuivre en révélant que le DG Bittar a dit, à tous de manière inhumaine, que quiconque veut quitter l’entreprise peut le faire dès que possible.
Cette politique de l’autolicenciement pronée par Jamille Bittar a pour seul objectif d’échapper au paiement de droits y afférents.
Par ailleurs, notre interlocuteur a ajouté que le DG, insensible aux difficiles conditions de travail qu’il inflige à ses ouvriers et pour des raisons peu éthiques, a dû revenir sur sa décision en annonçant le payement de la moitié du salaire à certains des ouvriers. Une sélection qui ne contente guère ceux qui en sont bénéficiaires et pose le problème de discrimination au plan salarial dans les entreprises.
En cette période de préparation des élections communales du 20 novembre prochain, les travaux de confection de matériels électoraux comme les bulletins de vote, les différents documents accessoires et autres sont en cours. Les quelques ouvriers retenus à cet effet rentrent tard la nuit alors qu’ils sont exposés à l’insécurité.
Actuellement, Jamille Bittar s’emmitoufle d’ennuis, lesquels sont loin de finir.
Dieumerci AKPITISON
Source:Le Soft
Ha on, donc il faut que la justice agisse