A l’appel du syndicat majoritaire dans la fonction hospitalière, les travailleurs du secteur de la santé ont observé la semaine dernière 5 jours de grève à Bamako et dans d’autres villes du pays. Les personnels dénoncent le manque de moyen, l’inégalité des salaires et l’absence de maintenance des machines médicales.
On soutient que 80% du personnel a suivi l’appel à cesser le travail.
Les revendications sont nombreuses et les syndicats l’affirment : ils reconduiront la grève s’il n’y a pas d’amélioration, le syndicat aurait déposé hier un nouveau préavis de grève pour le 9 novembre prochain. Et les radicaux n’écartent pas le risque d’aller rapidement à une grève illimitée à cause, dénonce-t-on, l’indifférence des autorités accusées de « jouer avec la vie des Maliens » et dont le tort a été de ne pas engager des pourparlers tout ce temps.
L’éventualité d’une grève illimitée aux conséquences incommensurables est déjà critiquée et on dénonce « l’égoïsme » des leaders syndicaux de la santé à qui on reproche de vouloir régler des comptes personnels. En tous cas, il apparait que l’actuelle ministre de la Santé jadis directrice de l’Hôpital Gabriel Touré, est incapable de régler ce conflit social qui court depuis plusieurs années.
DAK
L’Indicateur du Renouveau