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Les raisons de fuites répétitives de nos soldats sur le champ de bataille : Des chefs militaires rapaces et des politiques véreux !

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Lors de la célébration du 22 septembre dernier, IBK disait qu’il faudrait avoir le courage de tirer les leçons des événements de Nampala et de Boni. Ayons le courage de le dire et le reconnaitre. A Nampala comme à Boni, nos soldats ont pris la tangente laissant armes, véhicules et tout à l’ennemi, qui depuis 2012 se renforce avec les armes de l’armée malienne payées avec l’impôt des contribuables. A l’époque (2012),  on a avancé la mauvaise gestion, le laxisme,  l’arbitraire dans le recrutement,  l’inégalité dans le traitement, etc. Comme sanction politique, les 1eres victimes de ce Chaos que sont les soldats en plus des civiles, dans leur majorité, ont voté IBK avec pour mission de marquer la rupture par une gestion saine, efficiente et efficace en choisissant des chefs militaires compétents et intègres, en équipant l’armée des armements adéquats, en rénovant les règles de gestion de l’armée. Au bout du compte, la déception est grande !

Après le discours du Président le 22 Septembre, qui aurait cru qu’on aurait assisté de nouveau à la désertion de nos forces armées en abandonnant encore les armes payées par nos impôts et eux-mêmes (ces fuyards) aussi  entretenus par nos impôts (salaire, tenues, logement etc.) Rappelons que la loi portant organisation et sanction dans l’armée statue  que la désertion est l’absence non justifiée d’un militaire à l’appel ou l’abandon de poste. Et la sanction en fonction du degré de faute commise :   Tout militaire coupable de désertion à l’intérieur en temps de paix est puni de trois ans d’emprisonnement.   Si la désertion a eu lieu en temps de guerre ou sur un territoire sur lequel l’état de siège ou l’état d’urgence aura été proclamé, la peine peut être portée à dix ans d’emprisonnement. Dans tous les cas, si le coupable est un officier, la destitution peut, en outre, être prononcée.

A voir le nombre de désertion,  d’abandon de poste,  depuis 2012 jusqu’au cas récent de Banamba,  où nos forces ont encore brillé par l’abandon des postes et des matériels de transports de combats,  il est désormais permis de se demander si jamais il y a eu sanction dans l’armée pour  désertion ou abandon de poste.

L’impunité, le laxisme et la complaisance sont les caractéristiques de notre Armée ‘’Renouveau’’. Le constat a été bien établi et décrié par notre confrère Ras Bath, que le Ministre konaté, si ce n’est un acharnement,  doit sortir pour lui reconnaître cela en public comme il le lui a dit en privé, le Mardi 09 Août dans son bureau.

Dans la mentalité de nos soldats confirmés par la pratique, l’abandon de poste est un droit et même un devoir dans certaines circonstances qui peuvent valoir pour ces auteurs de promotion et de grade. La quasi-totalité de la hiérarchie militaire

n-a-t-elle pas une fois fui dans la carrière ?  Didier n’a-t- il pas fui à kidal, Son Adjoint Baby, n’a-t-il pas fui au Nord?

Le moral et le sentiment patriotique de nos forces armées et de sécurité sont au plus bas, et pire cloués sur l’autel de l’échec,  de  l’inefficacité. Déjà, la prime alimentaire de 1000 f est dérisoire, démotivant et la hiérarchie trouve encore les moyens à grignoter cela. Pour ce qui est des nominations, la légitimité est l’un des critères principaux de nomination au poste de commandement dont le plus suprême est celui du chef d’état-major général des armées. Etant parvenus généraux  par suite de campagnes médiatiques, de relations politiques,  de corruption des décideurs, les généraux maliens sont comme les généraux de Mobotu, des impopulaires au sein des troupes, des corrompus, et des affairistes, et portent  vers le confort matériel que les galères des champs de bataille.  Avec près de 100 généraux,  zéro général au nord,  tandis que le fils de Idriss Deby,  général était au nord du Mali, Barkhan est dirigé par un général. C’est là où nous sommes convaincus que la présence de l’actuel Chef d’Etat-Major Général des Armée au Nord n’a rien servi. Malgré son échec sur toutes les lignes, il bénéficie des avantages présidentiels en termes de grade mais aussi de poste. Quelle honte pour cette Nation !

Evidemment Ras Bath dans ces émissions, ‘’Cartes sur Table’’ c’était donné pour mission de dénoncer ces pratique qui ne font pas honneur à un Grand pays comme le Mali. Le ministre  Konaté, dans sa stratégie de négociation avec Rasta via son cousin Yely Konaté, voulait l’empêcher  de continuer à dénoncer ces militaires rapaces en complicité avec ces politiques véreux qui gangrènent  l’armée malienne.  Le constat est amer aujourd’hui ! Tout est réuni pour détruire le sentiment patriotique du soldat. Ils ne se cachent même plus pour le dire, qui meurt pour le Mali tandis que des chefs voleurs, Perreux s’envolent en l’air dans les bars et entre les jambes des filles de joie.

Malgré  toutes les armes modernes du monde promises par la loi de programmation militaire, avec des généraux, des commandants, des capitaines, qui ont eu à abandonner des postes sans jamais été sanctionnés,  qui n’ y vont plus sur les théâtres des opérations,  qui vendent des bourses, qui prélèvent sur les primes des troupes, qui sanctionnent les soldats protestataires,  l’armée malienne abandonnera et continuera à abandonner les postes.

Pour la précision, le moral, le patriotisme, le courage sont des valeurs qui ne se transmettent pas par la perfusion, ni par la soupe, ni par l’eau, ni par l’air. Ils  se transmettent par l’exemplarité du chef, par l’efficacité des textes, par la sanction éducative. Malheureusement, tout cela manque au Mali.

Par:Le Pays

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