Alors que des hommes armés se sont emparés de deux véhicules privés dans la région de Tombouctou, au sud de Gao, ce sont des assaillants qui ont attaqué dans la nuit de vendredi à samedi une position de l’armée malienne, qui a riposté.
C’est d’abord un poste de sécurité tenu par des éléments de la garde nationale, une composante de l’armée malienne, qui a été attaqué par des hommes armés venus sur les lieux à moto. Deux soldats maliens ont été blessés : l’un au dos, l’autre au pied.
Tôt samedi matin, venant de Gao, des renforts de l’armée composés essentiellement des parachutistes, communément appelés « bérets rouges », sont descendus vers le sud de Gao. Selon un haut gradé de l’armée, ils ont poursuivi les ennemis avant « de les mettre en déroute ».
Le groupe jihadiste al-Mourabitoune de l’algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l’attaque et parlé de décès dans les rangs de l’armée. Une information catégoriquement démentie côté militaire malien où l’on insiste : « Les assaillants ont été mis en déroute ».
Plus au nord, dans la région de Tombouctou, au nord-ouest, des hommes armés se sont emparés de deux véhicules appartenant à une société privée.
Dans ce contexte d’insécurité, l’armée malienne est en train de revoir son dispositif sécuritaire sur le terrain. On évoque l’organisation de plusieurs patrouilles.
Par:RFI