A l’issue du scrutin du 20 novembre dernier, le parti au pouvoir RPM, selon les résultats provisoires non encore officiels, serait en tête dans les communes I, II (en alliance avec la CODEM), et V du District de Bamako. Tandis que, l’ADEMA/PASJ, YELEMA et l’URD caracolent en tête respectivement en commune III, IV et VI.
Le dimanche 20 novembre dernier, les Maliens ont été invités aux urnes pour l’élection des maires et conseillers municipaux. Intervenant après quatre reports, les élections communales n’ont pu se tenir dans certaines localités des régions du Nord et du centre du pays en raison de l’insécurité et du trouble orchestré par certains mouvements armés qui ont brûlé et saccagé les urnes et les bureaux de vote. Dans le District de Bamako, où le scrutin s’est déroulé sans incident mais avec une faible affluence, d’après les résultats provisoires publiés par les états majors des différentes formations politiques, le parti au pouvoir, RPM, arrive en tête dans les communes I, II (en alliance avec la CODEM) et V. Tandis que l’ADEMA/PASJ, YELEMA et l’URD sont donnés en tête respectivement en commune III, commune IV et commune VI.
Ainsi en commune IV, d’après une source indépendante, le parti YELEMA arrive en tête avec 6 598 voix soit 16,48% suivi du RPM avec 5 752 voix soit 14,37%, de l’ADEMA/PASJ avec 4 000 voix soit 9,99%, de KAOURAL avec 3 842 voix soit 9,60%5, de l’UDD-CODEM: 2 565 voix soit 6,41%. En Commune VI, le candidat du principal parti de l’opposition URD, arrive en tête avec 6 580 voix, devant le RPM qui a obtenu 5 647 voix et le MPR, 5 299 voix. Selon nos informations, l’URD est également en tête dans la commune de Kati.
Le parti de l’abeille solitaire l’ADEMA/PASJ, qui a géré durant le mandat précédant, cinq (5) des six (6) mairies n’est en tête qu’en commune III.
Mais ces résultats recueillis au niveau des états majors de certaines formations politiques, sont pour l’instant provisoires et non officiels. Au moment où nous mettions sous presse ces informations, les structures en charge de l’organisation des élections dont la Délégation Générale aux Elections (DGE) n’avaient pas encore fini de compiler les résultats.
Par ailleurs, l’opinion publique s’interroge sur la loi électorale (ancienne ou nouvelle) sur la base de la quelle, les résultats définitifs de ce scrutin du 20 novembre seront tranchés. Sur la question, la Cour constitutionnelle a donné son avis en faveur de l’application de l’ancienne loi électorale sur la base de laquelle, le collège électoral a été convoqué. Alors qu’au même moment, la nouvelle loi a été déjà promulguée par le président de la République IBK. Pis, c’est en référence à certaines clauses de cette loi que certaines candidatures ont été annulées ou autorisées par les juridictions dans certaines localités. Et les différents candidats ont mené leur campagne sur la base de cette loi. Avant que les autorités en charge de l’organisation des élections ne changent la règle du jeu à la dernière minute. Toute chose qui risque de provoquer des contestations.
Affaire à suivre !
Source:Le Tjikan