Le MP22, la COPAM, le Mouvement « Trop c’est trop », la coordination des clubs de soutien au général Amadou Aya Sanogo et ses avocats à leur tête Me Mariam Diawara et Me Tiéssolo Konaré ont organisé une conférence de presse par rapport au procès d’Amadou Aya Sanogo devant se tenir à Sikasso, le 30 novembre 2016. Cette conférence a eu lieu, le samedi, 26 novembre 2016 à la Maison de la presse.
En prenant la parole, le 1er conférencier, Pérignama Sylla du MP22, après avoir traité de factice la démocratie d’Amadou Toumani Touré, a indiqué que ce procès d’Amadou Aya Sanogo est l’aboutissement d’un complot ourdi par la France. Selon lui, l’histoire des bérets rouges fait partie de ce complot. Il dira que la plupart des bérets rouges prétendus être assassinés dont la plupart sont des soldats de 2ème classe ont reçu 4 millions de FCFA pour aller se refugier en côte D’ivoire et certains dans les mines.
Tour à tour, le représentant de la COPAM, Amidou Tangara et celui du mouvement « Trop c’est Trop » ont invité les partisans du général à accepter ce procès où certaines vérités jailliront. Selon eux, ce procès doit être celui de la vérité.
Dans son intervention, Me Tiéssolo Konaré a indiqué que la convocation a été notifiée à leur client le 11 novembre 2016 alors que la loi a prescrit un mois pour notifier un tel procès à l’accusé. Selon lui, l’article 271 du code pénal a été violé. Aussi, il a fait savoir que l’audience à Sikasso est foraine et non supplémentaire. Ce qui ne permet pas à l’avocat d’être en contact avec son client. A Me Konaré de dire que l’Etat a violé encore l’article 283 en emmenant le procès à Sikasso.
Aussi, selon Me Tiéssolo, le caractère des décisions de publicité juridique a été violé car l’audience doit être publique. A ses dires, les autorités judiciaires ont indiqué qu’il n’ya plus de place et de nombreuses personnes sont restés sans accréditation. Selon lui, si le droit est respecté, il n’y aura pas de procès à Sikasso, le 30 novembre 2016. Quant à Me Issa Coulibaly, il a indiqué qu’il n’y a pas eu d’enquête préliminaire des témoins du général Sanogo. Il ajoutera que les dossiers des bérets rouges ouverts il y a plus d’une année n’a pas encore atterrit sur la table du procureur au niveau de la cour d’appel. Il dira que les avocats de la défense de Sanogo veulent que le procès se passe mais s’opposent à un huis clos car c’est un procès de droit commun.
Enfin, Me Tiéssolo de dire que le collectif des avocats d’Amadou Aya Sanogo comprend 15 avocats dont un Sénégalais et que d’autres sont attendus de la France. Selon lui, ils vont montrer aux juges les irrégularités pour renvoyer le procès car le droit de la défense a été piétiné à cause de sa délocalisation.
Source:Le Républicain