De nombreux artistes maliens se réunissent ce mercredi au siège de l’Unesco à Paris pour promouvoir l’enseignement de l’Histoire générale de l’Afrique, au sein de l’Unesco, qui travaille depuis 1964 sur un vaste projet de réécriture de l’histoire du continent.
Parmi eux, les rappeurs Barack Adama de Sexion d’Assaut et Mokobé du 113, Amadou et Mariam, Oxmo Puccino, Rokia Traoré ou encore Salif Keïta et Ballaké Sissoko.
L’Histoire générale de l’Afrique fait référence au travail mené depuis 1964 par l’Unesco pour réécrire une histoire de l’Afrique « libérée des préjugés raciaux hérités de la traite négrière et de la colonisation » et de « favoriser une perspective africaine ».
Pour l’heure, cela représente huit volumes, de plus de 1 000 pages chacun, auxquels s’ajoutent de nombreux travaux de recherche retraçant l’histoire du continent des origines de l’humanité jusqu’aux plus récents développements.
Sensibiliser la jeunesse
Lancé en 1964 sous l’égide de l’Unesco, soit un an après la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), l’ancêtre de l’Union africaine (UA), ce projet colossal a mobilisé plus de 230 historiens, autour de grandes figures telles que Joseph Ki-Zerbo ou Cheikh Anta Diop.
La mission de la Coalition d’artistes est de « faire descendre l’immense savoir contenu dans les huit volumes de l’Histoire générale de l’Afrique dans l’esprit du peuple », a indiqué son porte-parole, le musicien congolais Ray Lema. Autre objectif : « Sensibiliser la jeunesse aux messages véhiculés par cette oeuvre ».
La ministre de la culture du Mali, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, assistera à la cérémonie d’engagement des artistes, qui aura lieu à Paris le 7 décembre.
Source:Jeune Afrique