Pour n’importe quelle semence qu’on l’utilise, il est connu que l’engrais contient des nitrates qui passent dans les nappes phréatiques et ainsi se retrouvent dans l’eau que l’on boit. Ce qui fait comprendre qu’il ne suffit pas de consommer les fruits et légumes ayant été alimentés par un engrais frelaté pour en courir les risques.
En définitive, il suffit juste de boire de l’eau d’un puits creusé près d’une terre concernée pour être touché comme les destinataires des produits agricoles. Le danger est ici une intoxication par consommation et par accumulation d’éléments dangereux pour l’Homme (nitrates, azotes, etc..).
C’est pourquoi, le code des bonnes pratiques agricoles spécifie de veiller à l’uniformité de l’épandage de la dose déterminée dans la composition chimique des engrais, en s’assurant de l’homogénéité du produit épandu et en contrôlant le réglage du matériel utilisé.
La préservation des qualités physiques de l’engrais est donc un objectif prioritaire dans la gestion des chaînes logistiques.
Par contre, beaucoup d’entreprises exerçant dans le secteur, outrepassent ces règles sans lesquelles, l’engrais qui est utilisé, n’est autre qu’un poison. Ce, au nom du profit.
En 2015, le Mali n’est pas resté en marge de ce danger humanitaire car ce sont dizaines de milliers de tonnes d’engrais frelatés qui ont été introduites dans le pays.
Les effets
Sans attendre, les substances chimiques utilisées dans l’agriculture ont encore des effets incertains : elles pourraient être la cause de nombreuses maladies (maladie de parkinson, cancer, leucémie, etc…). Et, selon des sources ayant requis l’anonymat, des médecins spécialistes notamment, le nombre de Maliens malades de l’ulcère de l’estomac et l’ulcère duodénal (ulcère gastroduodénal) ne cesse de grimper dans ces derniers mois. Tout laisse conclure, selon ces sources spécialisées que les engrais de Tréta et de Togola sont à l’origine de ce mal qui ronge les Maliens à petit feu. Dommage !
Source: Le Soft