Dans leur dessein de ternir l’image de l’école malienne qui sort petit à petit de l’ornière, des syndicalistes insoucieux viennent de saboter les efforts du gouvernement malien. Tel est le triste constat qui s’impose à tout fin observateur dans cette grève de 120 h déclenchée par le collectif d’enseignants de l’éducation nationale.
L’école malienne qui renaît de ses cendres vient de connaitre un coup de massue avec cette grève de 05 jours décrétée par le collectif de 07 syndicats d’enseignants.
L’école malienne vient d’être prise en otage par ceux sensés la développer que sont les enseignants dont la vocation première est de préparer l’avenir des cadres de demain.
Aujourd’hui, cette première vocation a changé de former les responsables s’est transformée en briseur d’avenir.
Du moins c’est le constat qui s’impose avec le déclenchement des 120 h de grève qui a paralysé les cours du fondamental au secondaire dans les écoles publiques.
Le hic dans cette grève est la retrouvaille entre enseignants de la Fonction publique et ceux des collectivités territoriales qui sont gérés par des statuts différents.
Aujourd’hui, ils se sont retrouvés dans un collectif pour déclencher la présente grève. Ce qui suscite de vives interrogations chez les parents d’élèves qui expriment leurs mécontentements suite à cette grève qualifiée d’insensée. Des commentaires tous azimuts circulent à sujet de cette grève des enseignants.
« En décrétant une grève de 05 jours les enseignants grévistes ont sapé les efforts du gouvernement malien qui est entrain de remettre l’école sur les rails. Les enseignants en tant qu’acteurs clés, devraient emboiter le pas aux autorités scolaires. Mais contre toute attente, le rêve de la renaissance de notre école vient d’être brisé par ces acteurs que sont les enseignants. Une insouciance qui risque de tuer notre école si l’on y prend garde ». Ces mots sont d’un parent d’élève qui a exprimé ses mécontentements suite aux déclenchements de cette grève de 120 heures.
Un autre parent d’élèves voit en cette grève les agissements de l’opposition politique qui s’abrite derrière les syndicalistes pour saboter les efforts du gouvernement à faire de l’école un véritable espace d’apprentissage.
« J’en connais des syndicalistes qui militent dans des partis politiques de l’opposition, et il y va de soi qu’ils obéissent aux désidératas de leurs leaders. C’est pourquoi, j’invite le ministre de l’Education Nationale à prendre toutes ses responsabilités pour débarrasser l’école des syndicalistes politicards, soucieux de préserver les intérêts de leurs formations politiques aux dépens de ceux du collectif. »
Comme on le voit, la grève de 05 jours du collectif des syndicats d’enseignants suscite de vifs débats au sein des parents d’élèves et partenaires de l’école malienne. Tous appellent le gouvernement à ses responsabilités en dissociant l’école du politique.
Pour ce faire, il faut débarrasser l’école des syndicalistes politiques désireux de sacrifier l’école sur l’autel de la politique en jetant dans les poubelles l’avenir des millions d’enfants.