42 comptes bancaires, un seul signataire dont 30 comptes pour l’AMRTP et 12 pour le Fonds d’accès universel ouverts dans diverses banques de la place sans l’autorisation du Ministre des finances par l’intouchable Choguel Kokalla Maïga à la BOA, BMS, BCS, CORIS BANK, BAM, BCI, BDM-SA, BSIC, ORABANK. « La révolte naît du spectacle de la déraison, devant une condition injuste et incompréhensible » disait Albert Camus, dans « l’Homme Révolté ». Les rodomontades de « Monsieur peur de rien » connaitront-elles un jour leur épilogue ? L’analyse du dernier rapport du Contrôle général des services publics pour la période du 1er janvier 2012 au 07 juin 2016 sur le feuilleton de l’AMRTP et du Fonds d’accès universel est sans commentaire. C’est du mode opératoire 100 % Choguel.
Etre honnête, patriote a-t-il encore un sens au Mali ? Crier, dénoncer est-il utile ? Le régime des scandales à répétition peut-il rebondir ? IBK contrôle-t-il encore quelque chose dans ce pays ? Le Premier ministre est-il coupable ou complice de la déliquescence de l’appareil d’Etat, la descente dans l’abime en somme ? Un sursaut d’orgueil est-il toujours possible au Mali chez des magistrats ? Trop de questions mais très peu de réponse. Comment peut-on accepter, que des maliens tirent le diable par la queue pour vivre dans l’honnêteté et nourrir leur famille dans la dignité, quand d’autres à visage découvert, sans honte, ni scrupule, pillent et sucent le sang du peuple ?
Choguel Kokalla Maïga ou les rodomontades de « Monsieur peur de rien », vient encore d’ouvrir un nouvel épisode du feuilleton AMRTP, Fonds d’accès universel. Le seul homme intouchable de la République est à la manœuvre sur 42 comptes bancaires illégaux, ouverts dans divers établissements financiers de la place sans l’autorisation du Ministre des finances. Les lois au Mali sont faites pour les pauvres et les prisons pour les menus fretins. Les gros bonnets comme des silures dans l’eau restent insaisissables.
42 comptes bancaires, un seul co-signataire, Choguel Kokalla Maïga. 12 comptes bancaires pour le Fonds d’accès universel dont 6 comptes courants et 6 comptes de dépôt à terme. 30 comptes pour l’AMRTP dont 18 comptes courants et 12 comptes de dépôts à terme dans diverses banques de la place.
Mais, le comble dans l’affaire du feuilleton AMRTP, Fonds d’accès universel est que, notre « Monsieur Peur de Rien » se moque éperdument sans coup férir des plus hautes autorités de la République, à commencer par le Président de la République, IBK et son Premier ministre, Modibo Keïta. La preuve la voici : par décret N°0660 /P-RM du 31 aout 2016, le Président de la République abrogeait le décret N°2013-152/P-RM du 7 février 2013 portant renouvellement du mandat du directeur général de l’AMRTP. L’acte d’abrogation du mandat du directeur sortant est signé par IBK, le Premier Ministre, le Ministre des Finances, Boubou Cissé et le ministre en charge des TIC, Maitre Mountaga Tall. Mais, le comble est que, quelques jours seulement après, soit le 23 septembre 2016, le même Choguel déchu se rétablit lui-même à sa façon. Il prend la décision N°16-0076/AMRTP/DG portant réintégration dans l’effectif de l’AMRTP de lui-même, où il se classe à la catégorie A16 et se taille les bénéfices et les avantages d’un Chef de Département de l’AMRTP. Pour quelqu’un qui a été plusieurs fois ministre, DG de l’AMRTP, quel orgueil si bas ! C’est comme si l’ex PDG de la CMDT, M. Kalifa Sanogo, qu’on dit avoir été humilié par le pouvoir, prenait le lendemain de son limogeage une décision pour se réintégrer et rester agent de la CMDT. Heureusement que Kalifa n’est pas Choguel et que les démocrates et les UDPMistes n’ont pas les mêmes modes de résilience. L’un agit dans la dignité, l’autre dans le « sans scrupule ». La gymnastique dont est capable Choguel dépasse tout entendement. Mais tout ce « migmag » a été fait hier avec la complicité du Secrétaire Général de l’AMRTP, Cheick NIMAGA, qui assure aujourd’hui son intérim en attendant la désignation du nouveau DG de l’AMRTP. On comprend alors pourquoi Choguel se bat comme un beau diable pour faire confirmer son protégé afin de couvrir d’autres malversations qu’on est loin d’imaginer. Quelle République ? Où va le Mali ? Faut-il se taire sur tout pour éviter d’être taxé de tout ? Assurément que NON. Entre le Mali et la couverture des sangsues de la République, nous avons choisi le Mali depuis longtemps. Il se dit que tout combat contre les Chogueleaks est peine perdue, que nous devons se la fermer. Mais, nous disons que le temps est le meilleur juge et qu’IBK est encore capable d’un sursaut.
Le tort de votre journal est d’avoir su très tôt, ce que tout le monde sait aujourd’hui sur la mafia qui entoure la gestion de la régulation au Mali. La gestion de l’AMRTP est le prototype, l’échantillon le plus représentatif de ce qu’est la mauvaise gestion à l’extrême d’un service public au Mali. Jamais de mémoire d’administrateur, un service public n’a été aussi mal géré, pillé, régionalisé et politisé comme l’AMRTP. La gestion de Choguel Kokalla Maiga de l’AMRTP et du Fonds d’Accès Universel devrait figurer au premier rang dans le livre GUINNESS des records de la mauvaise gestion et de la corruption au Mali.
Après UDPM = Avant UDPM, et Choguel reste le même agitateur du COPPO que nous combattrons de toutes nos forces.
Source: Info-Sept