Il a 64 ans et est connu pour sa capacité à faire entende sa voix, qu’importe sa prise de position, et qu’importe ce qu’il a à dire, et à qui il a à le dire. Froid et charismatique, il semble toujours « parvenir à ses fins » comme le souligne le magazine Forbes.
Pour la 4e fois consécutive, Vladimir Poutine prend la tête du classement Forbes des hommes les plus puissants du monde. Il devance ainsi le tout nouveau président américain Donald Trump et le maître à jouer de l’Union européenne Angela Merkel.
«Depuis son pays natal jusqu’en Syrie en passant par les élections américaines, le dirigeant russe continue à parvenir à ses fins», estime l’hebdomadaire économique fondé en 1917 par Bertie Charles Forbes.
Les spécialistes pensent qu’après le départ d’Obama, et peut-être celui de Merkel, deux hommes aux tempéraments remarquables Trump et Poutine, feront un peu revivre l’épopée de la période des « deux super-grands » durant la Guerre Froide.
Derrière Poutine, Trump et Merkel arrivent ensuite le président chinois Xi Jinping à la 4e place et le pape François à la 5e.
Voici les quatre principaux critères de sélection pour figurer sur la précieuse liste. Premièrement, le nombre de personnes sur lesquelles les personnalités citées ont de l’influence. Autrement dit la population du pays pour les chefs d’État, le nombre de pratiquants pour les leaders religieux, le nombre d’employés pour les chefs d’entreprise ou bien encore l’audience pour les médias. Viennent ensuite leurs capacités financières: le PIB pour les hommes d’État et la richesse personnelle pour les milliardaires. Troisième critère, leurs sphères d’influence mondiale et enfin l’énergie avec laquelle les personnalités développent l’exercice de leur pouvoir.