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BAMAKO-PARIS : La réaction d’IBK attendue pour situer les Maliens

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Depuis la signature d’un document entre le Mali et l’Union européenne, relatif à la problématique de la migration, rien ne va plus dans le pays. Après son gouvernement qui a échoué dans les explications, seul le Président pourra calmer le jeu, rassure une source généralement bien renseignée. Et, « IBK va parler », ajoute la même source.

Exacerbé, le collectif des Maliens dénommé ‘’Mains Propres’’, a pris ses quartiers dans le consulat du Mali à Paris.

Depuis trois jours maintenant, les Maliens de France montent la garde et refuse d’y quitter tant que le ministre malien des Affaires étrangères et celui des Maliens de l’extérieur, ne rendent pas tous les deux le tablier. Il leur est reproché d’être négligents, au point d’avoir signé un document dont ils ignorent la teneur, et procédé aux intimidations par la suite.

C’est dire que les explications données par les autorités de Bamako ne sont pas parvenues à baisser les tensions. Preuve qu’entre les Maliens et leurs autorités, une véritable crise de confiance s’est installée.

Selon une source proche de Koulouba qui s’est confiée à malizine.com, le Président IBK a instruit son gouvernement à écouter les compatriotes en colère à Paris. Or, du côté de Paris où le consulat est aux mains des frondeurs, on ne veut plus rien entendre.

« Nous exigeons la démission pure et simple des ministres concernés, et tant qu’on ne sera pas entendu, le consulat ne travaillera pas ici », explique un proche de Tapa Konta, chef des manifestants.

 

Samedi, au cours du congrès du parti CNAS Faso-hèrè de Soumana Sacko, tous les hommes politiques ayant réagi, ont relayé que ce que le Gouvernement appelle communiqué conjoint est bel et bien un « pré-accord » qui fait force de loi.

Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition de s’interroger : « Le Gouvernement a dit qu’un communiqué de vaut rien. Alors, à quoi servent les communiqués de conseils de ministres ? ».

 

A ce stade, seule la réaction d’IBK pourrait rassurer, non seulement les frondeurs de Paris, mais aussi, l’opinion nationale malienne, perdue dans ce débat.

 

« IBK n’a pas le choix et son silence ne fera que maintenir le flou », commente un député de l’opposition républicaine et démocratique.

Par Habi Sankoré, pour malizine

 

 

 

 

 

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