Habib Sissoko, président du Cnosm
C’est de la lapalissade que de dire qu’Habib Sissoko est le dirigeant sportif malien le plus titré de tous les temps au sens des responsabilités occupées dans l’Administration du sport aux plans national, sous régional, africain et mondial. Dans son domaine, il est aujourd’hui sans conteste la plus grande fierté du pays. Grâce à lui, le Mali est présent sur tous les fronts dans les assemblées sportives mondiales. Ceinture noire 3è dan de judo, plusieurs fois champion du Mali et olympien de Moscou en 1980, Habib Sissoko a été révélé au public en 1997, quand il devient président de la Fédération malienne de judo. Une étoile de dirigeant hors pair venait de naître en l’ancien sportif de haut niveau.
A partir de l’année 2000, les honneurs s’enchaînent sans discontinuer pour le natif de Niaréla qui collectionne les distinctions et les promotions. Jugez-en vous-même : président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) en 2000 ; directeur de développement à la Fédération internationale de judo (FIJ) en 2008 ; membre du Bureau exécutif de l’Ucsa en 2011 ; président de l’Acnoaz II (Association des comités nationaux olympiques de la Zone II de l’Afrique) en 2013 ; membre du Comité exécutif de l’Acnoa (Association des comités nationaux olympiques) la même année et, tout récemment, président de l’Union africaine de judo (UAJ) en 2016.
Nul besoin ici d’énumérer les multiples actions consenties en faveur du sport malien pour lequel Habib a beaucoup contribué à la promotion et au développement. Avec Habib Sissoko, c’est le Mali qui est dit partout et le sport malien qui va de l’avant.
Boubacar B. Diarra, Président de la Fémafoot
Si à mi-parcours et même à la fin de son premier mandat le Président Ibrahim Boubacar Kéïta peut présenter un bilan digne de ce nom, ce sera en grande partie grâce aux fabuleux résultats obtenus dans le domaine du football. Ceux-ci plaident incontestablement en sa faveur. Et le maître d’œuvre de ces acquis indélébiles n’est autre que Boubacar Baba Diarra, président de la Fédération malienne de football et son Comité exécutif. Jugez-en vous-mêmes:
Les Aigles Cadets, c’est-à-dire les moins de 17 ans, ont honoré le Mali en remportant, pour la première fois dans l’histoire du pays en sélection, une Coupe continentale, en 2015. Ils ont failli, de peu, amener le Mali sur le toit du football mondial dans leur catégorie au Chili, échouant en finale contre le Nigéria (0-2). Ils sont donc vice-champions du monde.
Quant aux Juniors, autrement dit les moins de 20 ans ou U20, ils se sont hissés sur la troisième marche du podium à la Coupe du monde de leur catégorie, qui s’est déroulée du 30 mai au 20 juin 2015 en Nouvelle Zélande. Avec, cerise sur le gâteau, le titre de meilleur joueur du tournoi pour leur attaquant, Adama Traoré.
Mieux, le football malien a réussi en 2016 un coup inédit dans l’histoire de la discipline au Mali, avec la qualification de toutes les catégories possibles de sélections nationales aux différentes phases finales continentales : les cadets, les juniors, les seniors et les dames. Ce n’est pas tout. Il y a de cela quelques semaines, les Aigles locaux ont disputé à Lomé la finale de la Coupe Uemoa contre le Sénégal, se classant vice-champions de la Zone.
Pour un pays qui sort peu à peu d’une crise profonde, c’est bon pour le moral. Peut-être, s’il n’y avait pas eu cette crise des acteurs du football imposée à Baba Diarra, il aurait fait mieux puisqu’il était très bien parti pour réaliser des merveilles après son élection le 8 octobre 2013. En effet, l’homme avait déjà réussi à faire gazonner quatre terrains pour les régions du nord du pays et avait entamé la modernisation des outils de travail de la Fémafoot.
Après deux ans de querelles d’intérêts inutiles, l’histoire lui donne raison et le football malien repart sur de bonnes bases. Une paix des braves qui arrive au bon moment, à moins d’un mois de la CAN 2017 au Gabon qui constitue le premier grand rendez-vous majeur d’une longue série. Bravo à Baba et bonne chance au football malien !
Jean Claude Sidibé, président de la Fédération malienne de basket-ball
Mon ambition est claire: modernisme dans l’organisation et la bonne gouvernance. En effet, il faut organiser les structures d’une part et, d’autre part, planifier le développement et la recherche de performance aussi bien au niveau national que sur le plan international.
L’encadrement actuel de nos sélections nationales n’est pas des plus heureux, pas plus que le choix des encadreurs qui dépend plus du subjectivisme qu’à l’appel à de réelles compétences. Il existe un climat délétère autour des équipes nationales ce qui peut expliquer, en grande partie, les récents échecs.
Je prends l’engagement d’arrêter cette grave injustice et de mettre les techniciens au-devant des enjeux. Je veux donner plus du plaisir aux ligues de basket-ball en multipliant les compétitions, notamment en mettant en jeu pendant la durée du mandat une coupe du Président de la Fédération entièrement financée par le président et cela dans les 9 ligues. J’augmenterai les subventions allouées annuellement aux ligues “.
Voilà le discours de Me Jean Claude Sidibé à la veille de son élection comme président de la Fédération malienne de basketball en mars 2013.
Avec le temps, on peut affirmer sans erreur que l’avocat a mis en œuvre la plupart des chantiers promis. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats ont suivi. A ce titre, faudrait-il mentionner les performances continentales des Aigles cadettes dans le domaine du basket féminin où elles sont championnes d’Afrique à tous les coups et championnes en titre !
Les seniors dames ont remporté les Jeux africains de Brazzaville. Les cadets sont vice-champions d’Afrique à l’issue du championnat d’Afrique que le Mali a abrité. Le Comité exécutif de Fiba-Afrique vient de confier au Mali l’organisation de l’Afrobasket féminin 2017.
Autant de résultats positifs et d’acquis dans un seul mandat, toujours en cours, est un bilan à saluer et à encourager.
Pour ceux qui n’ont pas une connaissance approfondie de Jean Claude Sidibé, il faut retenir que c’est un avocat, diplômé de l’Ecole nationale d’Administration du Mali (Maitrise en droit privé), de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (DESS en management), du Centre d’études financières économiques et bancaires (Cefebs) de Marseille (DESS en banques et systèmes financiers). Il a longtemps exercé comme conseiller juridique de plusieurs banques. Il a également enseigné comme Professeur assistant à l’Ena de Bamako et a été juge consulaire au tribunal de Commerce de Bamako.
Aliou Boubacar Diallo, Pdg de Wassoul’or
Le natif de Kayes, Aliou Boubacar Diallo, est le Pdg de Wassoulou Or depuis 2002. Wassoul’or, première tentative d’ouverture d’une mine d’Or industrielle au Mali à capitaux d’abord essentiellement nationaux d’abord, a bénéficié par la suite de l’apport financier de Mansa Moussa Gold Fund (levée de 200 millions d’euro). La société d’exploitation et de production de ressources minieres de Kondiéran, propriete de Wassoul Or, se trouve dans la localité de Faboula (Région de Sikasso). Bien que le Mali soit le troisième producteur d’or du continent, après l’Afrique du Sud et le Ghana, Aliou Boubacar Diallo a été le premier Malien à ouvrir en février 2012, une usine de production.
Aliou Diallo est aussi le Pdg de Petroma Inc depuis 2006, la première société canadienne spécialisée dans la recherche du pétrole et gaz au Mali. A la suite de l’attribution de doux blocs de forage au nord de Bamako par l’Aurep, des travaux de recherche et d’exploitation y ont été entrepris. La découverte de shallow gaz, composé de Méthane et d’Helium, interprétée comme attestant de fortes potentialités en hydrocarbures sur ce bloc 258, a permis de concentre les travaux de recherche sur ce meme bloc. Après plusieurs campagnes de magnétisme, de résolution sur la zone du shallow gaz, une campagne de forage a été programmée sur les blocs 25 et 17 par la filiale malienne de Petroma Inc, Petroma-sa Mali. Les essais de production d’électricité avec le gaz découvert ont débuté.
Ismaël Sidibé, un self-made man devenu pionnier de l’audiovisuel africain
Le Self made man au parcours atypique, arrivé dans les médias par un coup du hasard est un perfectionniste car toujours prêt à parfaire ce qu’il fait déjà. “Je n’ai fait aucune étude de télévision. Personne n’est né avec quoi que ce soit. Tout s’apprend et on a bien appris la télé. Nous installons d’autres chaînes de télé clé en main, un peu partout au Mali et en Afrique, même si cela n’est pas su de tout le monde “, a-t-il l’habitude dire. Et c’est là où gît tout son mérite.
Pdg du Groupe Africable Télévision comprenant Multicanal, Matrix, Datcom et Maisha TV et Tnt Sat, Ismaël Sidibé est un pionnier de l’audiovisuel africain. En 1990 déjà, il créa une entreprise de vidéo club, Incom Mali. La 1ère à vendre au Mali des antennes Mmds, appelées antennes TV5 et fabriquait aussi des antennes paraboliques et des matériels de télécommunication. Il faut remarquer que lors d’un séjour qu’il avait effectué en Côte d’Ivoire, il y avait appris la fabrication d’antennes paraboliques et d’autres petits matériels de télécommunications. C’est en 1995 que ces activités vont connaître un développement avec Multicanal, un réseau de fournisseurs d’images par câbles cryptées. Puis, en juin 2004, Africable, la chaîne du continent, voit le jour et devient très rapidement la première chaîne de télévision panafricaine.
Africable Télévision a ouvert plusieurs bureaux à travers le continent, jusqu’au Maroc où se trouve le 10è bureau de la chaîne panafricaine. Sans compter les bureaux de Marseille et Paris. Ismaël Sidibé est un véritable panafricaniste car il n’attache aucune importance à la nationalité de ses collaborateurs car non seulement on retrouve dans son effectif des employés de tous les pays où la chaîne Africable est présente, mais jusqu’au niveau de la Direction générale d’Africable, on retrouve plusieurs nationalités. Chez Ismaël Sidibé, c’est vraiment le symbole de l’Union africaine.Président de l’Association des opérateurs privés de télévision d’Afrique (Opta), Ismaël Sidibé, toujours en quête d’innovation grâce à son esprit de créativité, a su très tôt prévoir le passage vers le numérique, notamment avec le TNT. Ce qui lui permet d’offrir actuellement aux Maliens la possibilité de suivre cette évolution technologique à moindre frais avec sa nouvelle création, la structure “TNT Sat” par laquelle les familles peuvent se doter de décodeurs et d’installations TNT et être au diapason de la révolution du numérique. Ismaël Sidibé force le respect et a droit à un bon coup de chapeau !
Seydou Kéïta, capitaine d’El Jaish
Il est le tout dernier joueur en activité de la génération dite dorée du football malien, celle qui fut médaillée de bronze à la Coupe du monde juniors 1999 et qui a joué la CAN 2002 au Mali et toutes les CAN suivantes jusqu’en 2015. Certes, Seydou Kéïta n’a plus ses 20 ans, mais il garde ses moyens et son leadership reste intact. Au point que, de plus en plus, il est question de rappeler en équipe nationale le milieu de El Jaish SC de Qatar pour encadrer ses cadets à la CAN 2017 du Gabon.
Milieu de terrain défensif, capable d’évoluer devant la défense, ou bien comme relayeur, Seydoublen est un joueur complet, en témoigne son parcours élogieux qui fait de lui le footballeur malien le plus titré de l’histoire. Seydou Keita a fait sa formation au Centre Salif Keita. En 1997, les recruteurs du club français de Marseille décident de le recruter pour l’équipe réserve. Deux années plus tard, il intègre le groupe professionnel et collectionne quelques apparitions en Ligue 1 et en Ligue des Champions. Lors de son passage à Lorient, il découvre l’équipe nationale du Mali, ses prestations à la Can 2002 le propulsent ensuite sous le maillot lensois. Il s’affirme comme un excellent milieu en 5 saisons et passe même une fois la barre des 10 buts. Après une année au FC Séville à découvrir la Liga espagnole, Seydoublen rentre dans la cour des grands et signe au FC Barcelone à l’été 2008 pour 14 millions d’euros. A l’issue de quatre ans de très bons services, 119 matches et 14 titres plus tard (dont deux de Champion’s League) il décide de faire ses adieux au club catalan. En fin de carrière, privilégiant le côté financier, il débarque en Chine, au Dalian Aerbin. Après son aventure asiatique, à l’issue de son contrat de 6 mois avec le FC Valence, en juin 2014, il signe à l’AS Roma pour son dernier grand challenge. Depuis quelques mois, il joue à El Jaish SC, un club qatari de 1ère division. Seydou est champion d’Espagne à trois reprises en 2009, 2010 et 2011 et vice-champion en 2012. Il remporte la Coupe d’Espagne deux fois en 2009 et 2012 et s’incline en finale de l’édition 2011. Il remporte également trois Super coupes d’Espagne en 2009, 2010 et 2011. Avec les sélections nationales du Mali, il termine à la troisième place de la Coupe d’Afrique des nations à deux reprises en 2012 et 2013. Il fut le meilleur joueur de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 1999 au Nigéria. Tout simplement: fabuleux !
Amadou Moustapha Diop, patron de Dfa-Com
Amadou Moustapha Diop est le président du Groupement patronal des agences de communication (Gpac). Mais, il a été révélé au grand public en 1997 quand il fonda avec Daouda Fall, l’agence de communication DFA (Diop-Fall Associés).
En fondant son développement sur des relations pérennes avec ses clients, l’agence a progressivement étendu son périmètre d’activités et assure aujourd’hui la gestion complète des opérations de communication de ses clients.
DFA conseille et accompagne dans leurs opérations de communication les entreprises et les institutions, quels que soient leurs domaines d’activités et leurs projets: Télécoms, Banques, Agro-Alimentaire, Hôtellerie, Aide au Développement, Réformes Institutionnelles, Marketing Social, Santé Publique, …DFA dispose d’une expertise globale dans chacun de ces secteurs.
En intégrant la quasi-totalité de ses prestations de production technique, DFA s’est ainsi assurée de leur qualité et de leur disponibilité.
Les prestations de conseil et de création de DFA permettent de définir des stratégies de communication et des plans d’action pertinents et efficaces; les services de production de l’Agence en assurant l’exécution, privilégient la qualité et une réactivité permanente.
Hamidou Sampi, le manager général de Créacom-afrique
Hamidou Sampi est le prototype même du jeune battant comme tout vrai soninké. C’est un véritable self made man. Simple journaliste il y a 25 ans, il est devenu aujourd’hui l’un des plus grands spécialistes de la communication au Mali et en Afrique. Hamidou Sampi est le promoteur et directeur général de l’agence Créacom-Afrique, diminutif de Création communication pour Afrique. Pour orienter nos lecteurs, il est le concepteur de la publicité sur l’Ortm du Veba (Véritable basin riche) qui implique le chanteur vedette Salif Kéïta.
Récemment, Sampi a fait étalage de tout son talent de maître de cérémonie à l’occasion du forum des investisseurs au Maroc.
Hamidou Sampi a fait un parcours prestigieux dans plusieurs écoles de renom, dérochant les diplômes y afférents: l’Ecole normale supérieure (Ensup), Ecole des hautes études pratiques (l’Ehep) section marketing, Ecole de journalisme de Dakar.
Il a commencé en 1991 à la radio Liberté en qualité de journaliste animateur. Pendant une dizaine d’années, il s’occupait du desk politique, avant de devenir rédacteur en chef et coordinateur de la chaîne de radios. En 2000, il crée Créacom- Afrique qui vient répondre à un vide au plan communicationnel au Mali et en Afrique, notamment au Congo, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Dramane Alou Koné, PDG du Groupe Renouveau
ire que Dramane Aliou Koné est le plus grand entrepreneur de presse au Mali n’est nullement exagéré. L’homme dispose d’un groupe de presse complet qui regroupe la presse écrite (L’Indicateur du renouveau), la radio (Renouveau FM), la télévision (Renouveau TV) et l’impression car le groupe dispose de sa propre imprimerie. Dra, comme on l’appelle communément, a bâti cet empire après une longue expérience de journaliste au groupe Nouvel Horizon et Soir de Bamako et au journal Balanzan.
L’enfant de Ségou a ensuite embrassé le monde des associations de presse notamment l’Ajsm (dont il est membre du bureau), l’Assep (dont il fut président) et la Maison de la presse qu’il préside actuellement.
Elu à la tête de la Maison de la Presse en 2014, Dramane Aliou Koné a fortement marqué de son empreinte l’histoire de cette structure, en posant des actes concrets et novateurs.
Aussitôt installé, Dramane Aliou Koné lance l’émission “Forum de la Presse” en partenariat avec l’Ortm. Une émission débat à laquelle sont conviés les membres du gouvernement ou les responsables des services publics pour informer, à travers les médias, l’opinion publique sur des questions d’actualité concernant leurs structures ou leurs domaines. Dans la même dynamique, Dramane Aliou Koné, lance, successivement deux nouvelles émissions: “Dialogue de générations” et “Rendez-vous avec Koulouba”.
La première consiste à créer un espace d’échanges instructifs entre la jeune génération et celle des ainés afin que les jeunes puissent s’inspirer des bons exemples des ainés. Tandis que la seconde vise à donner l’opportunité au département de la Communication de la Présidence de la République d’éclairer la lanterne des hommes de média sur les actions du locataire du Palais de Koulouba.
Dans ses projets, le patron de la Maison de la Presse a, en ligne de mire, une émission qui sera organisée avec le gouvernement en vue de donner l’occasion à celui-ci de communiquer à son tour sur ses actions. Et dans la même dynamique, une nouvelle émission dénommée “Mardi de la Maison de la Presse” sera lancée bientôt. Une émission au cours de laquelle, des directeurs de publication seront invités pour faire un débat critique sur le traitement d’un sujet d’actualité par les médias.
Autres projets phares de Dramane Aliou Koné, le “Festival des Femmes de médias”, la “Nuit des Lauréats de la presse”, la construction d’un pied-à-terre devant accueillir les journalistes étrangers de passage à Bamako.
Pour l’amélioration des conditions de travail des hommes de média, le président de la Maison de la Presse demande au gouvernement d’augmenter l’aide publique à la presse et la création d’un fonds d’équipement des médias comme dans certains pays voisins du Mali.
Oumou Sangaré, la diva du Wassoulou
On l’appelle la diva du Wassoulou. Elle est l’une des chanteuses maliennes les plus célèbres auprès du public occidental. Son parcours musical est impressionnant.
Oumou Sangaré est née à Bamako le 2 février 1968. Dès l’âge de cinq ans, elle commence à aguerrir sa voix à l’école maternelle, avec des mélodies de la tradition du Wassoulou. Sa mère lui enseigne l’art du chant. Elle chante dans la rue tout en vendant de l’eau. Dans les mariages, les baptêmes, où elle commence à chanter, on apprécie de plus en plus sa voix. Elle intègre l’Ensemble instrumental du Mali et apprend son métier auprès de grandes sommités de la musique malienne. Elle prend rapidement son indépendance et compose “Moussolou” (les femmes). À sa sortie en 1989, l’album provoque un véritable raz-de-marée. Oumou Sangaré devient pratiquement du jour au lendemain une grande star. Sa carrière est riche de plusieurs albums plus populaires les uns que les autres.
Oumou Sangaré est fortement attachée à l’identité culturelle du pays qu’elle tente de rehausser aujourd’hui avec des festivals comme celui du Wassoulou.Au-delà de la musique, Oumou Sangaré est une opératrice économique et une femme d’affaires, promotrice de l’hôtel Résidence Wassoulou et de la gamme de voiture Oum Sang.
Alioune Ifra N’Diaye, promoteur du nouveau Blonba
ngagé, déterminé, volontaire, créateur, Alioune Infra N’Diaye cumule les qualificatifs positifs dans le domaine qu’il a décidé d’embrasser: l’industrie culturelle. Il s’est fait un nom que beaucoup de jeunes de sa génération lui envieraient aujourd’hui. Son projet futuriste de BlonBa bis en dit long sur le sens aigu d’entrepreneuriat de ce jeunot, titulaire d’une licence en techniques de réalisation, d’une maîtrise en histoire et géographie de l’École normale supérieure du Mali (Ensup), d’un DESS en relations interculturelles option Politiques culturelles internationales et gestion des arts de la Sorbonne Nouvelle (Paris III). Il est reconnu comme réalisateur, metteur en scène, spécialiste en communication et entrepreneur culturel au Mali et dans le milieu culturel international francophone. Il a écrit, coécrit, mis en scène, produit ou coproduit plus d’une quinzaine de spectacles de théâtres, produit ou/et réalisé des centaines d’heures de programmes télévisuels diffusés sur l’Ortm, TV5, Rfo, Canal Horizon, les chaînes nationales du Cameroun, du Gabon et du Bénin.
Alioune Infra N’Diaye a dirigé le volet audiovisuel du Programme national d’éducation à la citoyenneté de 2006 à 2010 et y a développé une expertise que sollicitent actuellement le Gouvernement du Mali ainsi que plusieurs institutions comme le Pnud, l’Unicef, l’Unesco, l’Usaid.
Ce jeune opérateur culturel est à pied d’œuvre pour le lancement du nouveau Blonba sis à Bacodjicoroni. Pour ce faire, il compte offrir une soirée inoubliable ce samedi 31 décembre 2016. Cela, à travers beaucoup de surprises.
Salif Kéïta, le Domingo de la musique
L’enfant du Djoliba, bientôt septuagénaire (il a 67 ans), est considéré par certains comme le plus grand musicien malien de l’histoire et l’un des plus grands d’Afrique et du monde.
Etre Noir à la peau blanche n’est pas de bon présage dans les traditions africaines. Né albinos, Salif Keïta a appris de cette “différence” la tolérance envers son prochain et l’amour des hommes quel que soit leur aspect. Enfant il est rejeté par son entourage qui considère sa couleur de peau comme une malédiction. Mais de cette absence de mélanine apparaîtra son amour pour la musique.
Élève brillant, Salif était prédestiné à une carrière d’instituteur. Mais très vite sa mauvaise vue lui fait défaut, ce qui le pousse à abandonner les études. Il quitte son village natal à 17 ans pour conquérir le monde de sa voix majestueuse. Il passe alors son temps avec sa guitare, et fréquente les bistrots à Bamako.
Sidi Dagnoko, Manager général de Spirit McCann
ui dit Sidi, dit Spirit McCann, l’agence de communication leader dans ce secteur d’activités actuellement au Mali. Cette maison doit incontestablement ce statut à son patron dont le sérieux dans le travail est cité et pris pour exemple dans le monde de la communication, des affaires, du commerce et de l’industrie. Ce n’est pas gratuit s’il est le secrétaire général du Gpac (Groupement patronal des agences de communication).
Sidi Dagnoko est originaire de Bafoulabé dans la région de Kayes. Après une maitrise en Droit des Affaires obtenue en 1999 à l’Ecole nationale d’administration, il s’inscrit alors à Sup Management Mali (une école supérieure affiliée à la Columbia University des USA). Il y décroche en 2005 un Mba en marketing et commerce international. Avant d’empocher ce dernier parchemin, Sidi Dagnoko avait déjà occupé des responsabilités importantes dans des entreprises de la place: dirigeant en charge du développement de l’Agence de communication et de marketing Multicom, conseiller spécial du directeur général du Groupe Achcar Industries depuis 2003. Il est aujourd’hui Country manager de l’Agence Spirit McCann, membre du groupe McCann Ericksson, premier réseau mondial de communication et de publicité. L’Agence Spirit est également le grand organisateur des événements économiques du Mali ( SIAGRI, Salon de l’industrie ).
Sidi Dagnoko est conseiller spécial du DG du Groupe ACHCAR Mali Industrie ( en charge des activités de communication, marketing et projets de développement ). Il conseille et accompagne plusieurs grands groupes prives ( Malitel, Fofy, Sapec, Bramali…) des organisations professionnelles ( Apcam, OPI, CNPM, CCIM…) des structures publiques ( Canam, Procej, ANPE, Ministere en charge de l’industrie…).
Dans une deuxième vie Sidi est agriculteur ( DG de la CMDB, producteur de blé ) et industriel ( actionnaire principal de Madingo industrie fabricant des produits Sahel Infusion ). Courtois, discret et efficace, Sidi Dagnoko se définit comme un citoyen qui travaille à apporter modestement sa petite contribution à la construction de son pays.
Source: Aujourd’hui-Mali