A la veille du sommet Afrique- France qui se tiendra dans une semaine à Bamako, les débats vont bon train sur la fin de mission de l’actuelle équipe gouvernementale. De sources renseignées, le Président Keïta veut donner un nouveau souffle à sa gouvernance qui ne satisfait pas bon nombre de Maliens.
Depuis la constitution de l’actuel gouvernement, la péremption était sur toutes les lèvres : « après le 27ème sommet Afrique-France ». Sauf qu’avec la récente polémique des immigrés maliens, il y a bien péril en la demeure.
A la veille de la présidentielle de 2018, le Président IBK sera appelé à s’offrir une équipé capable de satisfaire pour solliciter un deuxième mandat à la tête de l’Etat.
D’une part, il y a des ministres désormais vomis par la diaspora et une partie de l’opinion nationale. Tandis que d’autres devraient rendre le tablier pour mauvais résultats aux communales dans leurs fiefs, d’autre part.
Des figures du parti au pouvoir, non des moindres, n’ont pu assurer le service minimum pour promouvoir les actions du Chef IBK. Aussi, le PM Modibo Kéita a été visé par une motion.
Une autre raison évoquée pour un débarquement de Modibo Keïta c’est que lui qui a de fonds spéciaux communément appelés fonds politiques qui s’élèvent à 25 millions de francs FCFA par mois, n’a pas une implication politique à hauteur de souhait.
En plus, le scandale des cotisations impayées à l’ONU indique bien qu’il est dépassé par plusieurs événements indiquant que le pays a besoin d’une reprise en mains beaucoup plus assidue.
IBK est donc condamné à mettre en place un gouvernement de mission pour promouvoir son bilan mitigé.
En clair, une nouvelle équipe permettra d’avoir un dynamisme concret à l’action gouvernementale et d’entretenir le dialogue national. Il y va de son second mandat car le RPM l’affiche haut et fort à qui veut l’entendre : IBK sera candidat à sa propre succession.
Pour ce faire, il faudra donc un gouvernement composé d’acteurs capables de changer carrément la donne. La réédition des 77% de la dernière élection présidentielle n’est pas gagnée.
Wait and see.
Idrissa Keïta, pour malizine