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Sommet Afrique-France : La capitale malienne fin prête pour accueillir l’Afrique et la France

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La ville de Bamako commence déjà à vivre au rythme du grand évènement qu’elle s’apprête à accueillir. Il s’agit du sommet Afrique-France pour le Partenariat, la Paix et l’Emergence prévu du vendredi 13 au samedi 14 Janvier prochain au Centre International de Conférences de Bamako (CICB).

Mme Diallo Diènéba Dème, chargée de communication au Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication et présidente de la Commission Communication et Médias du Comité National d’Organisation du Sommet Afrique-France (CNOSAF) lors d’une conférence de presse le mercredi dernier à la Maison de la Presse, a indiqué que ce sommet sera marqué par plusieurs activités à travers différents volets. Il s’agit du volet Assainissement dénommé  ‘’Opération Sotrama’’ qui a été lancé le  mardi 3 janvier dernier par la première dame Keïta Aminata Maïga. Une opération qui consiste à sensibiliser les usagers particulièrement ceux des transports en commun à utiliser les poubelles. Aussi, un forum sur la jeunesse est prévu les 11, 12 et 13 janvier. Dans la journée de demain 11 janvier, un spectacle est prévu au Palais des Sports Salamata Maiga de Hamdallaye ACI 2000. S’y ajoutent des projections de films africains et français au cinéma Babemba. Toujours dans le cadre de l’agenda de ce sommet qui verra la participation d’une quarantaine de Chefs d’Etats et de Gouvernements et leurs délégations, une conférence des ministres des Affaires Etrangères est prévue pour le vendredi 13 janvier 2017. La journée du samedi 14 janvier sera marquée par le sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements et une conférence des premières Dames. Un forum sur le genre et le développement a déjà eu lieu du 13 au 15 décembre 2016 dans le cadre des activités prévues pour le sommet.

En termes de sécurité, des dispositions sont déjà prises et leurs effets se sentent déjà. Car depuis pratiquement une semaine, les forces de sécurité sont mobilisées autour de certains axes routiers de Bamako. Les sources sécuritaires parlent de la mobilisation de plus de 700 policiers et 1000 agents de sécurité pour la bonne tenue de l’évènement. Des perturbations de la circulation à travers l’interdiction de certaines grandes artères commencent à être senties. Le 2ème pont de Bamako (le pont Fahd) sera interdit d’accès aux motocyclistes du mardi 10 au dimanche 15 janvier et aux camions gros-porteurs du 10 au 17 janvier 2017.  Du vendredi 13 au samedi 14, jour du sommet, ce pont sera interdit à tous les usagers sauf les participants au sommet. Et la sécurité sera renforcée autour des trois (3) grands ponts de Bamako.

La journée du vendredi 13 janvier chômée et payée

Autre information capitale sur le sommet, c’est la décision des autorités de rendre la journée du vendredi 13 janvier chômée et payée sur toute l’entendue du territoire national.

Pour ce sommet, c’est au niveau de l’accréditation de la presse que se situe le grand problème. Lors de la conférence de presse de la commission communication et médias du CNOSAF, le mardi 4 janvier, les journalistes ont été invités à s’inscrire via un site pour leurs demandes d’accréditation. Cette inscription très complexe se fait en deux trois (3) étapes. La première consiste à envoyer un premier lot d’informations via le site du sommet. Après, le journaliste reçoit dans un délai de moins de 48 heures, un lien qui va le conduire vers un tableau avec plusieurs champs obligatoires à remplir. Il s’agit du nom et du prénom, la profession, le nom de l’organe, les adresses, son acte et lieu de naissance, la date de fin de validité de la carte de presse, la photo d’identité, la photo de la carte de presse (format JPG) et la carte d’identité nationale et consulaire. C’est au niveau de cette étape que les journalistes rencontrent d’énormes difficultés. La case réservée à la date de fin de validité de la carte de presse rejette les informations à ce niveau.

A quelques jours de l’ouverture du sommet, nombreux sont les journalistes qui n’ont toujours pas pu s’inscrire au point que certains estiment que  les organisateurs du sommet cherchent à limiter la participation des journalistes Maliens à cet évènement qui se tient pourtant à Bamako.

 

Source: Le Tjikan

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