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États-Unis : E-mails de Hillary Clinton, le FBI sous le coup d’une enquête

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Après les Russes, c’est le FBI qui est dans le collimateur des autorités américaines pour une manipulation des élections du 8 Novembre qui ont vu la victoire du magnat Donald Trump.

A cet effet, le département de la Justice américain annonçait, jeudi 12 janvier, qu’il procèdera à l’ouverture d’une enquête sur la décision du FBI, d’annoncer publiquement la réouverture de ses investigations sur les e-mails d’Hillary Clinton à quelques jours du scrutin présidentiel.

Durant cette enquête, le département de la justice vérifiera la mise en cause de la police et de la justice fédérales dans leur gestion de “l’Emailgate”. Le principal  mis en cause est James Comey, le patron du FBI, déjà la cible de critiques des républicains puis des démocrates pour ses annonces concernant Hillary Clinton.

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Cette décision de l’inspecteur général du département de la Justice, Michael Horowitz se justifie par les requêtes de nombreux présidents et membres de haut rang des commissions de supervision du Congrès, de diverses organisations, et de membres du public”.

« Trop de revirements »

Début juillet, dans une conférence de presse surprise, James Comey avait annoncé ne pas poursuivre l’ex-secrétaire d’État sur ses courriels envoyés au moyen d’un serveur privé. Il avait cependant ajouté qu’Hillary Clinton avait fait preuve d’une “extrême négligence”. Cette décision avait été fortement critiquée par les républicains, qui lui ont reproché son incohérence, compte-tenu des graves éléments à charge.

Dans une lettre au Congrès le 28 octobre, James Comey avait provoqué une nouvelle onde de choc en relançant l’affaire des e-mails de l’ex-Première dame.  Ce geste avait été applaudi par les républicains, hué par les démocrates et avait coûté cher à Hillary Clinton dans les sondages. Le FBI est encore revenu sur sa décision de ne pas poursuivre Hillary Clinton, et ce à 48 heures du scrutin présidentiel.

« Une interférence dans la campagne ? »

Les critiques de la décision de Comey estiment que son initiative avait violé le Hatch Act, une loi de 1939 qui interdit aux employés du gouvernement d’interférer dans les campagnes électorales. Au-delà de M. Comey, les vérifications vont cibler des services policiers et judiciaires pour la divulgation d’informations confidentielles, au bénéfice de l’équipe de campagne de Mme Clinton.

Enfin, seront examinées les circonstances de la publication par la police fédérale d’un vieux rapport d’enquête sur l’amnistie très controversée accordée par le président Bill Clinton au trader Marc Rich (1934-2013), condamné pour l’une des plus grandes fraudes fiscales de l’histoire des États-Unis. Si les accusations s’avèrent fondées et que les implications sont démontrées, les responsables impliqués seront passibles de sanctions disciplinaires.

 

Source: Afrimag

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