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Edito : IBK doit céder…

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Le Mali, ce beau pays au rendez-vous de toutes les gloires à travers le Monde pour son passé est méconnaissable de nos jours. Nous avons trébuché à un moment donné de notre histoire. Il nous fallait un homme providentiel, un patriote convaincu… un messie pour laver l’affront et sauver notre grandeur à peine à l’agonie pour quelques raisons : la colère sans fondement au sud  et la menace à grande dimension qui s’est emparée du nord de notre pays.

Le choix à travers les urnes, il représentait l’espoir pour non seulement redorer  notre  blason sur le plan international mais aussi donner l’espoir de vivre au peuple malien. Un peuple qui au regard du degré de l’humiliation subie n’avait plus le goût de la vie.

Ce choix d’espoir à l’époque s’est finalement révélé une des plus grosses erreurs de notre existence. L‘imposteur  a promis ciel et terre au peuple et une fois investi, bonjour les affres. Les choses vont de mal en pis. Les  promesses faites ne sont pas tenues et  les conditions de vie des Maliens chutent.

L’accord dit de paix d’Alger ouvre la voie à l’incertitude. Malgré ses avantages défendus bec et ongle par nos autorités, il n’a pas tardé à montrer ses limites dans son application. Kidal devient de plus en plus une équation à plusieurs inconnues avec l’acuité de la capacité de nuisance des forces du mal malgré la présence des forces internationales et finalement  les autres régions du nord et une partie du centre deviennent victimes. Les populations vivent la peur au vendre. L’ennemi peut frapper à tout moment et à n’importe quel endroit.

La paix étant conditionnée à l’application de cet accord au Mali affiche déjà un échec cuisant du régime. Dieu seul sait le moment de son succès. Pour l’instant, pas d’espoir. Au même moment, le peuple souffre dans son âme, dans sa chair.

Il affronte en même temps l’insécurité, le deuil, le coût de la vie, le chômage… le tout sanctionné par le manque de clairvoyance de nos autorités notamment le Président de la République, IBK, qui a montré au reste du monde notre incapacité à résoudre nos problèmes malgré le soutien de presque tous les continents.

Les priorités sont reléguées au second plan.  Ceux qui ont la destinée du Mali, dès leur entrée en fonction, se sont aventurés dans le détournement du denier public à visage découvert  sans la moindre crainte de sanction. Ainsi, la corruption a atteint un niveau inquiétant ! Les ressources financières internes ne suffisent plus, ils détourent presque la grosse partie des aides extérieures.

Il  devrait y avoir  de lourdes sanctions mais  IBK ne s’est jamais inscrit dans ce sens comme pour laisser comprendre que lui et ses hommes n’ont qu’une seule mission : ‘’ se remplir les poches sur le dos du peuple malien’’. Le Mali d’abord’’ ; « Dieu, le Mali, ma conscience » ; « Je le dis et je le ferai » ; « Inchallah » ; « Assoubouna Allahou Wanimalwakilou »… Tout cela n’était qu’une stratégie  pour tromper  la vigilance du peuple malien.

Les cris de souffrance du peuple s’exacerbent, mais le régime joue au sourd muet, en même temps chantonne partout le  semblant tout va bien. Les propos tenus par IBK et François Hollande lors du sommet Afrique-France sont des illustrations parfaites. Ils montrent aux autres que tout est rose dans un pays où le bien vivre a cessé il y a plus de quatre ans.

Le régime IBK s’il y a lieu de l’évaluer aujourd’hui n’a apporté que souffrance au peuple malien. Les preuves sont patentes à travers des manifestations de mécontentements contre  la mauvaise gouvernance de nos autorités à tout moment et  la dernière en date est le cas des Maliens de l’extérieur.

IBK a montré ses limites. Il n’est plus l’homme qu’il faut pour redresser ce pays. Alors il doit céder… et la Nation toute entière lui sera reconnaissante de son amour pour son pays, car reconnaitre son incapacité et la dire ouvertement à son peuple est une preuve d’humilité. Pour cela, qu’IBK suive l’exemple de François Hollande, ‘’le Grand Ami des Dirigeants Africains’’ qui a décidé de partir, sortir par la grande porte après avoir su que son peuple est déçu de son bilan.

 

Source: Le Pays

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