Les peuples d’Afrique et d’Europe, convergence des sans voix, réunie du 10 au 12 janvier 2017 à Bamako en contre sommet du sommet Afrique France, ont aux termes de leurs travaux adressé des déclarations fortes aux chefs d’Etats et autres dirigeants présents audit sommet.
Les participants à ce contre sommet, ont demandé la protection des droits humains. Au niveau de la souveraineté alimentaire, du foncier, des ressources naturelles, ils ont demandé de stopper tout accaparement des terres, d’espaces publics, de démolition de zone d’habitations, de spéculation foncière tant dans l’urbain, le périurbain que dans e rural pour vivre dans la paix et la sécurité.
Par rapport aux zones extractives, ils ont demandé à avoir une transparence totale sur les contrats avec des études d’impacts environnementales et sociétales fiables, en impliquant les populations.
Concernant l’agriculture, socle des économies, ils ont demandé d’appliquer le principe de la souveraineté alimentaire avec la promotion de l’agriculture familiale basée sur l’agroécologie paysanne ; augmenter et concrétiser les 10 % de l’accord de Maputo pour l’agriculture, les 30 % des accords de Paria pour le pastoralisme et orienter ses fonds pour soutenir l’agriculture familiale basée sur l’agroéclogie paysanne et non à l’agrobusiness. Par rapport à la gouvernance et à la démocratie, ils ont formulé le vœu de renforcer la redevabilité et la transparence économique et financière qui passent notamment par des règles fiscales fortes, la fin de l’opacité des relations commerciales et rende public les différents budgets. Au niveau du droit à la mobilité, ils ont souhaité de respecter le droit à la libre circulation, notamment des conventions internationales sur les droits des migrants, refuser le diktat de l’Europe sur les politique migratoires et l’extension des frontières européennes au de la de l’Europe et concevoir une politique migratoire africaine en adéquation avec les réalités socioéconomico culturelles du continent, etc. Au niveau des femmes et des jeunes, ils ont demandé de respecter l’équité et les droits pour les femmes et les jeunes. A l’endroit de la France à travers son président François Hollande, l’arrêt du dispositif économique et financer du franc Cfa, l’arrêt de l’extension des frontières européenne par l’installation des bases militaires en Afrique plus précisément dans le Sahel. Ont signé la plate forme Cglte
Ao (Cmat, Coasp, Bebe, Cofersa, Addad Mali, No vox Afrique…),
Caritas/Tournons la page, Acord, Fosc, Ame, Djéré ben/ Mahreb Sahel,
Bloc «debout Françafrique», ensemble nous sommes un peuple, Mirau,
Crsc de Kayes, Cimad, Rai, Cajas, Groupe des patriotes du Mali, Logina
Tounkaraké, Amrk, des pays venus de la France, De la Belgique, du
Burkina Faso, du Togo, du Ghana, du Sénégal, du Niger, du Benin, du
Niger, de la Mauritanie, etc.
Source: Le Républicain