Véronique Pierrette Sidibé, Directrice du centre international des conférences de Bamako et Karim Kéïta, le fiston national seraient à couteaux tirés. Et pour cause, la manne financière décaissée pour le relooking du CICB qui devait abriter les travaux du sommet.
Les autorités maliennes ont remué ciel et terre pour réussir l’organisation d’un sommet Afrique-France dans lequel les Maliens ne se reconnaissaient même pas.
Les hautes autorités ont décidé pour ce faire, de rénover toutes les structures qui, d’une manière ou d’une autre, devraient permettre le bon déroulement du sommet.
Ainsi, des sommes colossales ont été allouées au CNOSAF pour divers travaux dans un seul et unique but : faire croire aux hôtes du Mali que tout allait bien. Ce qui est, en réalité, faux.
Alors que les Maliens lésinent sur leur peine, les plus hautes autorités avaient injecté environ 5 milliards pour seulement la rénovation du CICB. Une somme qui, du reste, n’a pas été judicieusement utilisée.
De l’opération dite ‘’Ami Kane’’ à celle du colmatage des infrastructures routières de Bamako en passant par les ‘’Opérations bozo’’, l’organisation du sommet n’a épargné aucun aspect visible par un passant (voyageurs) sans au fond traiter aucun problème qui viserait à délivrer les citoyens du joug de la démagogie, de la corruption, de l’impunité…
C’est le cas de l’actuelle Directrice du CICB, Véronique Pierrette Sidibé, dont la nomination est encore suspecte. Sinon, jamais au Mali, la nomination d’un cadre n’a fait autant de bruit. Et celle de Véronique n’accentue qu’à salir l’image du Président IBK lui-même. En clair, cette sexagénaire (âgée de plus de 50 ans) semble être mal venue au CICB.
En outre, c’est pour faire main basse sur l’ensemble des fonds alloués à son département, Mademoiselle, pardon Madame Sidibé aurait créé elle-même une GIE pour assurer le nettoyage et les travaux de rénovation du centre. Ce qui revient à comprendre que les sous jetés par la fenêtre seraient revenus de facto par la grande porte de Véronique.
Le CICB serait un patrimoine familial de Véronique qui se permettrait dans une large mesure de disposer de l’argent du contribuable malien comme elle le veut. Quid de la nature d’Etat de droit du Mali ? Un des perdu, dix des retrouvés, dira-t-on.
A quoi aura servi le départ de son prédécesseur Paul Ismaël Boro accusé de malversations au niveau de la structure, si les mêmes pratiques continuent de toute façon ?
Mis à part, Karim Kéïta, qui n’a aucun habilité à s’ingérer dans la gestion de ces fonds et encore moins d’y imposer ses prérogatives aux dires des proches de Mme Sidibé, est loin d’être blanchi dans cette désastreuse et malhonnête gestion des fonds de l’Etat.
Une situation décriée par le proche alentour de Madame la Directrice qui, à leur tour, accuseraient ‘’le fiston national’’ d’immixtion dans la gestion calamiteuse des fonds alloués pour la rénovation de Centre.
«La façade d’une maison n’appartient pas à son propriétaire mais à celui qui la regarde » dit un adage malien. La rénovation du CICB, au vu des efforts financiers faits pour ce faire met à nue que toute cette somme n’est pas utilisée à bon escient. Une cogestion avec Karim Kéïta serait l’expression d’une duplicité complaisante à tous les niveaux de l’appareil d’Etat.
Que dire si, au lieu de laisser apparaitre de bonnes images que sa nomination devait incarner, Madame Véronique s’empiète dans l’incapacité et le vain orgueil de sa nullité ?
Aussi Karim Kéïta se laisserait-il salir l’image par, jusque-là, des allégations à son encontre pour laisser submerger une opinion qui croirait qu’il est réellement impliqué dans le gaspillage et la dilapidation de cette manne financière qui provient de la sueur du malien lambda.
Affaire à suivre…
Source: Le Soft
cher maliens,il est temp que vous veillez sur les fait de karim keita,si non le petit a oublier que son pere a beaucoup soufrire ici au mali.nous les maliens nous avons fait confiance a son pere mais malhereusement IBK nous a trahir.Karim keita merite d’etre egorge meme.