Selon le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile, une tentative d’évasion à la Maison centrale d’arrêt de Bamako a été déjouée par les Gardes pénitenciers qui surveillent vigilamment les lieux de détention des condamnés et des prévenus de la justice, le lundi 16 janvier 2017, aux environs de 03 heures du matin.
La Maison d’arrêt de Bamako, située au cœur de la capitale, est le lieu où sont incarcérés plusieurs bandits, malfrats et des terroristes. Selon le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile, quatre dangereux prisonniers ont tenté de s’évader dans la nuit du lundi 16 janvier 2017 ; mais, heureusement, sans parvenir à leur fin. La promptitude et la vigilance des Gardes pénitenciers ont eu raison sur eux.
Grâce aux tirs de sommation des Gardes sur place, les quatre prisonniers qui étaient sur le point de fuir ont vite gardé le calme. Mais, n’eut été la vigilance des Gardes pénitenciers, ils allaient réussir à s’évaporer dans la nature, note le communiqué publié par le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile, qui ajoute qu’ils avaient réussi à s’exfiltrer de leurs cellules de haute sécurité.
«Pour prendre le dessus sur ses éléments qui ont tenté de s’évader, les forces de sécurité ont rapidement bouclé le périmètre et c’est ce qui a permis le déploiement rapide des forces spéciales antiterroristes (FORSAT) de la Police, de la Gendarmerie et de la Garde nationales », mentionne le communiqué.
Cette promptitude des Gardes pénitenciers a permis d’appréhender les quatre fugitifs. Toutefois, signalons qu’aucune victime n’est à déplorer et la situation a été vite rétablie.
Selon le même communiqué, les témoignages recueillis montrent que cette tentative d’évasion était en planification depuis plusieurs mois. Des complices parmi les détenus sont présentement entendus par la Brigade territoriale de Bamako-Coura afin de situer les responsabilités éventuelles.
Toutefois, il faut rappeler qu’il y a bientôt deux ans de cela, c’est dans cette même prison centrale de Bamako que le jihadistes Wadoussène avait pu s’évader en tuant un Garde. Avant que les forces de sécurité le capture dans un quartier huppé de notre capitale, à Hamdallaye ACI 2000.
Une tentative d’évasion qui intervient dès après le sommet Afrique-France dans notre capitale doit inciter les forces de sécurité à doubler d’efforts et de vigilance.
O.MORBA
Source: Le Soft